Actualités de la myologie

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Le renforcement musculaire peut être bénéfique dans la DMD sur le moyen terme

La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est la plus fréquente des myopathies chez l’enfant. Elle se traduit par un déficit musculaire progressif prédominant à la racine des membres et s’accompagne de complications cardio-respiratoires conduisant au décès à un âge précoce. Selon un dogme ancien et ne reposant que sur quelques d’études scientifiques chez l’animal, l’exercice … [Lire la suite]

L’étude des discordances entre génotype et phénotype dans les SMA est toujours riche d’enseignements

L’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1(ou SMA pour spinal muscular atrophy) est une pathologie dégénérative du deuxième motoneurone responsable de paralysies de sévérité variable. On en distingue quatre types (de I à IV) selon la date d’installation du déficit et le niveau moteur maximal atteint par le patient. Dans l’immense majorité des cas, on … [Lire la suite]

Une nouvelle forme de maladie neuromusculaire mixte identifiée grâce à la biologie moléculaire

Les maladies neuromusculaires constituent un ensemble de pathologies hétérogènes tant sur le plan clinique qu’étiologique. Elles ont en commun une atteinte d’un élément constitutif de l’unité motrice. La frontière entre pathologies purement myopathique et neuropathie est parfois floue comme en témoignent les travaux d’un consortium international de chercheurs dans un article publié en janvier 2021 … [Lire la suite]

La buprénorphine : une alternative thérapeutique dans la paramyotonie congénitale ?

La paramyotonie dite congénitale appartient aux syndromes myotoniques non dystrophiques. Elle se traduit par une myotonie qui s’aggrave paradoxalement au cours de l’effort et qui peut, le cas échéant, être invalidante, notamment par temps froid. Dans la très grande majorité des cas, elle est en rapport avec des mutations dominantes du gène SNC4A codant un … [Lire la suite]

Un tour d’horizon de la ventilation non invasive chez les enfants atteints de maladie neuromusculaire

Un nombre important de maladies neuromusculaires, au premier rang desquelles l’amyotrophie spinale infantile, la myopathie de Duchenne et certaines myopathies congénitales, s’accompagnent de troubles respiratoires de type restrictif. Ces derniers mettent les enfants qui en souffrent à risque de développer une hypoventilation, et le cas échéant des déformations thoraciques. La ventilation non invasive (VNI) s’est … [Lire la suite]

Le domagrozumab (PF-06252616) n’est pas non plus efficace dans la LGMDR9 liée à FKRP

Si les anti-myostatines paraissent une piste séduisante pour redonner du muscle dans les maladies neuromusculaires, aucun essai clinique chez l’homme des différentes molécules exerçant cette action  (anticorps anti-myostatine, folliculine, molécules bloquant ou leurrant les récepteurs de la myostatine…) n’a fait preuve de leur efficacité, malgré des résultats encourageants dans les modèles animaux, la souris notamment. … [Lire la suite]

Maladie de Steinert et ventilation non-invasive à domicile : l’observance du traitement influe-t-elle sur la mortalité ?

La dystrophie myotonique de Steinert (ou DM1 pour dystrophie myotonique de type 1) est une maladie génétique relativement fréquente, transmise selon un mode autosomique dominant. On distingue plusieurs types de DM1 selon l’âge de début des premiers symptômes : depuis la forme congénitale jusqu’à des formes pauci-symptomatiques découvertes tardivement à l’âge adulte. Les muscles, le … [Lire la suite]

Maladie de Pompe : une méta-analyse confirme l’intérêt de l’enzymothérapie dans les formes à début tardif mais davantage sur la marche que sur la respiration ou la force

La maladie de Pompe (ou glycogénose musculaire de type II) est une myopathie métabolique caractérisée par un déficit en maltase acide ou alpha-glucosidase acide, une enzyme nécessaire à la dégradation du glycogène. La forme à début tardif de la maladie (LOPD pour late-onset Pompe Disease), malgré un meilleur pronostic que la forme du nourrisson, peut … [Lire la suite]

L’injection systémique d’un oligonucléotide antisens optimisé à un modèle de souris FSH semble efficace

La dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH) fait partie des myopathies les plus fréquentes. On distingue deux formes, la FSH1 et la FSH2. Dans les deux cas, le gène DUX4 est anormalement exprimé dans les muscles. Dans l’objectif d’inhiber DUX4, des chercheurs canadiens ont optimisé des oligonucléotides antisens en les couplant à un peptide qui pénètre mieux … [Lire la suite]

Une nouvelle forme de myopathie identifiée par le séquençage à haut débit

Les cas de maladies neuromusculaires héréditaires orphelines de gènes restent encore très nombreux. Il en découle une errance diagnostique très fréquemment préjudiciable à la prise en charge du patient lui-même mais aussi de sa famille (conseil génétique). Dans ce contexte, la mise au point des techniques de séquençage à haut débit ou NGS (pour next-generation … [Lire la suite]