À l’heure du développement sans précédent des génothérapies à base d’AAV dans les maladies neuromusculaires, et au vu des difficultés rencontrées lors des essais thérapeutiques comme en vie réelle, des chercheurs allemands ont passé en revue les possibilités d’améliorer la coexistence entre l’être humain et l’AAV lui-même. Parmi les nombreuses pistes évoquées, on retiendra l’intérêt :
- de cibler des organes plus immunotolérants aux AAV comme le cerveau, le foie ou l’œil ;
- d’induire une immunotolérance, à l’aide de lymphocytes T régulateurs reprogrammés ou de médicaments ;
- d’utiliser plus largement des immunosuppresseurs pour prévenir toute réaction immunitaire indésirable ;
- de se débarrasser des anticorps neutralisants contre l’AAV ;
- d’améliorer l’AAV lui-même.