Actualités de la myologie
Flux RSSLe tremblement d’origine musculaire n’est plus l’apanage du gène MYBPC1
Une myopathie héréditaire autosomique dominante avec, au niveau phénotypique, un tremblement très marqué au premier plan a été récemment décrite et mise en rapport avec le gène MYBPC1 codant une protéine C associée à la myosine. Les auteurs ayant mis à jour cette pathologie ultra-rare rapportent un autre cas mais dont le génotype est distinct : … [Lire la suite]
Des déficits en vitamines et en minéraux dans la FSH
L’étude du statut nutritionnel de 159 patients atteints de myopathie facio-scapulo-humérale (FSHD), 74 femmes et 85 hommes, a mis en évidence : une alimentation variée et équilibrée, avec toutefois des déficits en minéraux et vitamines, principalement en zinc et en vitamines C et E, des déficits dans les apports énergétiques et protéiques quotidiens ont aussi été … [Lire la suite]
Des recommandations américaines pour de meilleurs critères de jugement dans l’évaluation de la myasthénie auto-immune
La qualité, et donc la fiabilité, des critères de jugement (outcome measures) de la gravité et/ou de l’évolutivité de la myasthénie auto-immune (MG) laissent parfois à désirer, particulièrement dans le domaine des essais cliniques. C’est le constat fait par de nombreux experts réunis en conclave aux États-Unis en vue de faire des propositions d’amélioration : certaines … [Lire la suite]
Des petites molécules pour améliorer l’efficacité des oligonucléotides antisens tricyclo-ADN chez des souris mdx
Une équipe française a évalué chez des souris mdx, l’efficacité de petites molécules (UNC7938) pour augmenter la disponibilité des oligonucléotides antisens dans la cellule, en facilitent leur échappement des endosomes cellulaires dans lesquels ils sont piégés.
Les souris mdx ont reçu par injection intraveineuse, un traitement thérapeutique combinant des antisens tricyclo-ADN ciblant l’exon 23 muté et des UNC7938. Les résultats montrent :
- une amélioration significative des niveaux de saut d’exon, en particulier aux premiers stades du traitement, avec une augmentation allant jusqu’à 4,4 fois dans le cœur, 72 heures après l’injection ;
- des niveaux significativement plus élevés de dystrophine restaurée, deux semaines après la fin du traitement, avec 2,7 fois plus de protéines dans le cœur comparé aux souris traitées avec les oligonucléotides seuls ;
- une normalisation de la fonction cardiaque trois mois après la fin du traitement, comparable au groupe des souris non malades.
Ces résultats suggèrent que ces composés facilitant l’échappement endosomal peuvent améliorer considérablement le potentiel thérapeutique des approches reposant sur le saut d’exon.
Voir aussi « Myopathie de Duchenne : une nouvelle approche pour améliorer la fonction cardiaque chez des souris modèles »
Une restauration de la dystrophine cérébrale améliore la mémoire chez des souris mdx
Dans une étude publiée en mai 2022, deux équipes françaises ont réussi à restaurer partiellement la dystrophine dans certaines régions du cerveau des souris mdx adultes, modèle animal de la dystrophie musculaire de Duchenne, ce qui a permis d’améliorer certaines fonctions cognitives atteintes dans la maladie. Les chercheurs ont administré par injection intracérébroventriculaire des antisens … [Lire la suite]
Des recommandations nationales pour la prise en charge des polyradiculonévrites dysimmunitaires
En lien avec les autorités de santé, un groupe de praticiens de la filière de santé neuromusculaire FILNEMUS a établi des recommandations pour un usage raisonné des immunoglobulines en intraveineuse (IVIg) dans les polyneuropathies chroniques inflammatoires démyélinisantes (PCID) : ces recommandations surviennent dans le contexte de pénurie des IVIg qu’ont connu les patients atteints de PCID, … [Lire la suite]
Une étude européenne précise le phénotype cardiaque des enfants atteints de laminopathie musculaire
Des neuropédiatres et cardiologues européens ont compilé les données cliniques et paracliniques, notamment cardiaques d’une grande cohorte de 28 enfants avec des phénotypes variés de laminopathie : 13 présentaient un phénotype de type Emery-Dreifuss, 11 de dystrophie musculaire congénitale liée à LMNA (L-CMD), deux de dystrophie musculaire des ceintures et deux un tableau de déficience musculaire … [Lire la suite]
Vers une meilleure reconnaissance des cas de MNAI chez l’enfant
A l’occasion du diagnostic d’un cas de myopathie nécrosante auto-immune (MNAI) chez un de leurs patients, deux médecins japonais font le point sur cette pathologie peu fréquente et donc mal connue en pédiatrie : une analyse exhaustive et critique de la littérature leur a permis d’identifier 33 cas de MNAI chez des patients âgés de moins … [Lire la suite]
Profil cognitif et traitement dans la SMA de type I
Une étude révèle pour la première fois les effets des trois traitements disponibles dans la SMA sur le profil cognitif de nourrissons atteints de SMA de type I : 18 nourrissons ont participé à l’étude, 11 SMA de type I traités en post-symptomatique et 7 en présymptomatique, 11 ont reçu du Spinraza, trois de l’Evrysdi et … [Lire la suite]
La présence de dystrophine dans le plasma, un nouveau biomarqueur pour la DMD ?
Des chercheurs européens ont mis en évidence la présence de dystrophine dans le plasma de patients atteints de dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) : grâce à deux anticorps dirigés spécifiquement contre la dystrophine, des fragments de cette protéine ont été retrouvés dans le plasma de patients atteints de DMD, à la différence de sujets sains, de … [Lire la suite]