Une équipe japonaise associant des neurologues et des néphrologues rapporte l’observation d’une patiente âgée de 61 ans chez qui le diagnostic de myopathie nécrosante auto-immune a été posé :
- l’histoire clinique et la positivité des auto-anticorps anti-SRP allaient dans ce sens,
- le traitement a consisté en l’administration de corticoïdes et d’immunoglobulines, puis de tacrolimus,
- huit semaines après l’initiation de ce traitement, une microangiopathie thrombotique a été observée puis confirmée par biopsie rénale, nécessitant la mise en place d’une hémodialyse.
Les auteurs mettent en avant la responsabilité des auto-anticorps anti-SRP plus qu’une iatrogénie.