A – B – C – D – E – F – G – H – I – J – K – L – M – N – O – P – Q – R – S – T – U – V – WXYZ
A
AAV
» adeno-associated virus « , ou virus adéno-associé est un petit virus à ADN simple brin. Il fait partie de la famille des Parvoviridae et appartient au genre des Dependovirus. La particule virale est constituée d’un brin d’ADN de polarité positive ou négative protégé par une capside. La taille moyenne d’une particule d’AAV et de 18 à 22 nm. Les AAV sont les seuls parvovirus non autonomes. Lorsqu’on emploie » rAAV « , il s’agit du virus AAV recombinant, c’est-à-dire qu’il a été modifié pour devenir un vecteur (et n’est donc plus virulent).
Acétylcholine
Neurotransmetteur des synapses motrices qui, dans le cas de la jonction neuro-musculaire, se lie à un récepteur de type nicotinique permettant ainsi la contraction musculaire.
Acétylcholinestérase
Enzyme qui dégrade l’acétylcholine dans la synapse.
Actine
Protéine abondante dans les cellules eucaryotes dont la forme monomérique ou globulaire (actine G) donne par polymérisation un filament protéique hélicoïdal (actine F), constituant majeur du cytosquelette et qui fait partie de l’appareil contractile du muscle strié.
ADN (acide désoxyribonucléique ou DNA en anglais)
macromolécule complexe, l’ADN est le support de l’hérédité (gènes). C’est le constituant des chromosomes. L’ADN est organisé en double hélice (deux brins complémentaires) et constitué de nucléotides de quatre types : adénine, guanine, cytosine et thymine.
ADNc (ADN complémentaire, cDNA en anglais)
séquence d’ADN simple brin. Fabriquée in vitro par copie d’un brin d’ARN, une séquence d’ADNc est aussi appelée « transcrit ».
Allèle
le gène situé à un endroit précis du chromosome A chez le père et celui situé exactement au même endroit chez la mère, sont appelés des allèles.
Allogénique
d’une origine différente par rapport à l’organisme d’origine.
Allogreffe
greffe de cellules, de tissu ou d’organe provenant d’un donneur. La compatibilité immunologique n’est pas garantie entre donneur et receveur. Des risques de rejet de l’organe greffé par l’organisme receveur sont fréquents.
Amyotrophie
fonte musculaire, diminution du volume d’un muscle.
Analytique
qui se rapporte aux méthodes d’analyse.
Antalgiques
substances qui luttent contre la douleur.
Anticholinestérasique
substance qui bloque l’action de l’acétylcholinestérase, donc empêche la dégradation de l’acétylcholine.
Anticorps
protéine fabriquée par le système immunitaire (en particulier les lymphocytes B) en réponse à l’introduction d’une molécule étrangère à l’organisme, à laquelle elle se lie étroitement, pour l’inactiver ou la marquer et permettre ainsi son élimination par l’organisme.
Anticorps anti-recepteur de l’acetylcholine
anticorps fabriqué spécifiquement contre le récepteur musculaire de l’acétylcholine. Ces anticorps se fixent sur les récepteurs et les empêchent de recevoir l’acétylcholine, donc de propager l’influx nerveux.
Antigène
substance provoquant la fabrication d’anticorps spécifiquement dirigés contre elle.
ARN (Acide ribonucléique, RNA en anglais)
macromolécule constituée d’une seule chaîne de nucléotides (simple brin) résultant de la transcription (copie) de l’ADN.
ARN antisens
ARN complémentaire de l’ARN messager, son association avec l’ARN messager bloque la traduction de celui-ci.
ARN messager
brin d’ARN qui sort du noyau de la cellule pour aller dans le cytoplasme où il sert de matrice à la synthèse d’une protéine.
Astrocytes
cellules constituant le tissu de soutien du système nerveux central.
ATP (Adénosine Tri Phosphate)
molécule représentant la principale forme d’énergie immédiatement utilisable par la cellule pour son fonctionnement.
Atrophie
diminution de volume d’un organe ou d’un tissu, due à des lésions anatomiques variables.
Auto anticorps
anticorps fabriqué contre une substance de soi (et non contre une substance étrangère).
Auto-immun(e)
maladie qui provoque la formation d’anticorps contre une partie de soi (auto-anticorps).
Autogreffe ou greffe autologue
greffe de cellules, tissus ou organes dérivés de son propre organisme.
Autosomique dominant(e)
mode de transmission d’une maladie héréditaire dans laquelle la personne malade a reçu un chromosome porteur de l’anomalie génique celui du parent malade. L’atteinte d’un seul des deux parents par la maladie suffit à transmettre la maladie à l’enfant avec un risque de 1/2 (50%) à chaque grossesse.
B
Banque de gènes/cellules/tissus
Institution chargée de collecter et conserver l’ADN/cellules/tissus (sous forme congelée) d’individus ou d’organismes en vue de l’étudier et/ou de le préserver.
Barrière immunitaire
Face à une substance étrangère, l’organisme, pour se défendre, mobilise de nombreuses cellules et fabrique des anticorps pour la neutraliser.
Bases nucléiques
Substances qui constituent les acides nucléiques (adénine-A-, cytosine-C-, guanine-G-, thymine-T- pour l’ADN ou uracile-Z- pour l’ARN). Ces bases sont complémentaires deux à deux A avec T ou U, C avec G. Cette propriété explique la structure en double hélice de l’ADN.
Biologie moléculaire
Branche de la science qui s’occupe de l’ADN, des gènes des chromosomes.
Biopsie
Prélèvement d’un petit échantillon d’organe (muscle, peau,…) sous anesthésie locale le plus souvent, destiné à l’examen au microscope.
BPF (bonnes pratiques de fabrication)
Procédures qui garantissent le label.
C
Canaux ioniques
Constitués de protéines qui traversent la double couche lipidique des membranes cellulaires, ils forment des pores permettant à certains ions de diffuser à travers elles. Certains, qualifiés de voltage-dépendants, sont activés par une variation du potentiel de membrane, d’autres sont activés par un ligand, par exemple un neurotransmetteur.
Cardiomyocytes
Cellules musculaires cardiaques.
Carte génétique
Ensemble de repères disposés le long de chaque chromosome. Ces repères (marqueurs) permettent de localiser les gènes sur les différents chromosomes.
Carte physique
Elle permet de localiser le gène (indiquer sa position) en ayant directement accès au fragment d’ADN qui le contient.
CCPPRB
Comité Consultatif pour la Protection des Personnes se prêtant à des Recherches Biomédicales.
CD8 et CD4
Molécules accessoires exprimées sur des sous-populations de lymphocytes T intervenant dans les interactions cellulaires au cours de la réponse immune. Elles interagissent avec les molécules du CMH présentes sur les cellules présentatrices d’antigènes.
Cellule d’empaquetage
Cellule transformée qui contient les éléments pour produire des particules virales vides n’exprimant pas le transgène.
Cellules de Schwann
Cellules productrices de myéline dans le système nerveux.
Cellules épithéliales
Cellules tapissant la surface des cavités internes de l’organisme (par ex tube digestif).
Cellules ES
Cellules Souches Embryonnaires totipotentes.
Cellules productrices
Cellules transformées qui contiennent tous les éléments biologiques nécessaires à la production d’un vecteur viral (génome, enveloppe).
Cellules satellites
Cellules capables, dans certaines conditions, de se multiplier et de reformer des fibres musculaires. Elles sont à la base de la régénération qui s’effectue normalement après une destruction du muscle (traumatisme, infection, …).
Cellules souches hématopoïétiques
Cellules produisant l’ensemble des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes).
Chromosome
Forme que prend l’ADN pendant la division cellulaire (aspect de fins bâtonnets). Il est composé de 2 bras, un bras long et un bras court. Par convention, le bras long s’appelle q, et le bras court s’appelle p. Chez l’être humain, il y a 23 paires de chromosomes (soit 46 chromosomes). Vingt-deux paires sont constituées de 2 chromosomes identiques, appelés autosomes. La vingt-troisième paire est constituée des chromosomes sexuels, XX chez la femme et XY chez l’homme.
Clonage moléculaire
Recombinaison in vitro d’un gène, ou par extension d’un fragment d’ADN, codant ou non, avec un vecteur se répliquant de façon autonome dans la cellule hôte. La culture de cette cellule contenant le vecteur recombiné permet l’isolement de l’ADN inséré à l’état pur en quantités illimitées.
Clone
Ensemble de cellules (ou d’organismes) issues d’une même cellule, génétiquement identiques entre elles et à la cellule mère.
CMH (Complexe Majeur d’Histocompatibilité)
Ensemble de gènes codant pour des protéines impliquées dans la présentation d’antigènes.
Code génétique
Permet de traduire le message codé dans le gène en une protéine, une séquence de 3 nucléotides (codon) correspond à un acide aminé (de la protéine).
Codon
Voir code génétique.
Conseil génétique (consultation de)
Informations dispensées par un médecin généticien, au cours d’une consultation, à toute personne atteinte de maladie génétique ou apparentée à la personne atteinte, afin de connaître le risque qu’elle a d’avoir ou de transmettre la maladie.
Contractilité
Capacité de se contracter avec force en présence d’une stimulation appropriée.
Créatine-phosphokinase (CPK)
Enzyme contenue dans les cellules musculaires, qui est libérée dans le sang en cas d’atteinte musculaire.
Culture de cellules
Ensemble de techniques qui permettent la croissance de cellules dans un milieu artificiel, en enceinte stérile.
Cytosquelette
Armature cellulaire. Dans la cellule musculaire, le cytosquelette est en partie composé des éléments contractiles, les myofibrilles, mais aussi de la dystrophine et des protéines qui lui sont associées.
D
Délétion
Perte d’un fragment d’ADN (ou d’un gène).
Diagnostic différentiel
A partir de l’examen des symptômes présentés par le malade et de l’ensemble des résultats des examens complémentaires (prise de sang, biopsie musculaire, EMG…), élimination par le raisonnement des maladies voisines de celle que cherche à identifier le médecin.
Diagnostic prénatal
Pratiques médicales ayant pour but de détecter pendant la grossesse, chez l’embryon ou le foetus, une affection d’une particulière gravité. Il doit être précédé d’une consultation médicale de conseil génétique.
Dominant
En génétique, c’est la caractéristique d’un individu qui n’a besoin que d’un seul exemplaire d’un certain gène (allèle) pour s’exprimer. Cet exemplaire unique peut venir du père ou de la mère.
Doxocycline
Analogue de la tétracycline utilisée (dans notre contexte) pour contrôler l’expression des gènes.
Dystrophie musculaire
Atteinte musculaire caractérisée par une fonte et un affaiblissement progressifs de certains groupes de muscles.
Dystrophine
Protéine large du sarcolemme. La myopathie de Duchenne (DMD) est une maladie résultant d’une déficience du gène de la dystrophine.
E
Élasticité
Capacité des fibres musculaires de s’étirer et de reprendre leur longueur de repos après l’étirement.
Electromyogramme (EMG)
Tracé rendant compte de l’activité électrique produite par la contraction musculaire, enregistré à l’aide d’une aiguille fine implantée dans le muscle. Il permet de savoir si le problème musculaire est dû à une atteinte des muscles ou à une atteinte des nerfs.
Electrophorèse
Séparation de molécules (protéines ou acides nucléiques), sous l’effet d’un champ électrique, en fonction de leur poids moléculaire et/ou de leur charge électrique.
Electrotransfert
Méthodologie utilisée pour améliorer par pulsation électrique, la transduction dans le muscle squelettique après injection d’ADN nu. Cette technique repose sur deux principes : la perméabilisation membranaire et l’augmentation de l’intégration de l’ADN par électrophorèse.
Encéphalopathie
Pathologies du cerveau, d’origine diverse (métabolique, dégénérative, génétique, …)
Enzyme
Protéine capable d’activer une réaction biochimique précise.
Enzyme de restriction
Enzyme capable de couper l’ADN au niveau d’une séquence nucléotidique spécifique.
Enzyme recombinante
Les enzymes recombinantes sont produites par un organisme dont l’ADN a été modifié (par une technique appelée recombinaison génétique). Cette technique permet de faire fabriquer par des cellules mises en culture ou par des animaux des protéines humaines identiques ou quasi-identiques à la protéine naturellement produite chez l’homme.
Enzymothérapie de substitution
L’enzymothérapie de substitution est un traitement qui consiste à administrer une enzyme fabriquée artificiellement (par génie génétique) pour remplacer l’enzyme naturelle manquante (du fait d’une maladie génétique). Ce traitement de substitution a pour but de prévenir l’apparition des symptômes qui résultent de l’absence de l’enzyme naturelle dans l’organisme.
Epitope
Partie antigénique d’une molécule.
Érythropoïétine
Hormone qui stimule la production des globules rouges.
Essai clinique
Protocole thérapeutique réalisé sur des patients pour les essais de nouveaux médicaments en thérapie génique (dans notre contexte).
Essai contrôlé
Un essai contrôlé est un essai qui compare l’efficacité de la substance testée à celle d’un placebo ou d’une substance active connue : une partie des participants prend un placebo ou une autre substance active et constitue un groupe « contrôle ».
Essai en ouvert
Un essai en ouvert est un essai thérapeutique dans lequel les médecins et les participants ont connaissance du traitement à l’essai.
Essai randomisé
Dans un essai randomisé, les participants sont répartis par tirage au sort dans les différents groupes.
Etude pilote
L’étude pilote (ou phase II) est réalisée à petite échelle pour évaluer la dose minimale efficace du médicament testé et ses éventuels effets indésirables dans le but de déterminer la taille de l’échantillon de l’étude définitive.
Etudes précliniques
Ensemble des études réalisées in vivo, c’est à dire sur des modèles animaux non humains, visant à évaluer l’efficacité et la sûreté du transfert de gène. Ces études sont indispensables et préalables aux essais cliniques chez l’homme.
Ex vivo ou in vitro
Qui se déroule en dehors d’un être vivant (ex vivo), c’est-à-dire en laboratoire (in vitro).
Exon
Partie codante de l’ADN au sein d’un gène.
F
Facteur IX
Protéine intervenant dans le processus de coagulation du sang, manquant dans certaines formes d’hémophilie.
Fasciculations musculaires
Contractions du muscle répétitives, spasmodiques, spontanées et visibles à l’oeil nu.
Fibre musculaire
Cellules allongée dont la longueur peut atteindre plusieurs centimètres, spécialisée dans la contraction.
Filament épais
Eléments constitutifs du sarcomère, formés de myosine.
Filaments fins
Eléments constitutifs du sarcomère, formés d’actine, de tropomyosine et de troponine.
Flexums ou flessums
Enraidissement permanent en flexion d’une articulation (coude, hanche,…) celle-ci ne peut plus être étendue, et l’enraidissement est parfois douloureux.
G
Gène
Séquence d’ADN constituant une unité d’information génétique. Un gène code une protéine assurant une fonction précise. Le gène contient des séquences codantes (exons) et des séquences non codantes (introns).
Génétique moléculaire
Etude de la constitution biochimique du matériel génétique (réplication, réparation, expression et régulation de ses fonctions).
Génie génétique
Méthodes d’investigation et d’expérimentation sur les gènes (clonage, synthèse de protéine thérapeutique…)
Génome
Ensemble des caractères héréditaires contenu dans l’ADN.
GLP (« Good Laboratory Practices »)
Équivalent des « Bonnes Pratiques de Laboratoire » (BPL).
GMP (« Good Manufactory Procedures »)
Équivalent des « Bonnes Pratiques de Fabrication » (BPF).
H
Hématose
Transformation au niveau des alvéoles pulmonaires du sang veineux, riche en gaz carbonique, en sang artériel, riche en oxygène.
Hérédité
Transmission des caractères génétiques d’une génération à une autre.
Histocompatibilité
Compatibilité entre 2 organes ou tissus, qui permet à une greffe (d’organe ou de cellules) de ne pas être rejetée. Cette compatibilité dépend des patrimoines génétiques du donneur et du receveur.
Histoire naturelle
Ce que les médecins appellent l’histoire naturelle d’une maladie est la description des différentes manifestations d’une maladie et de leur évolution au cours du temps en l’absence de tout traitement (médicaments, kinésithérapie, chirurgie…).
Histologie
Etude microscopique des tissus
HLA (« Human Leucocyte Antigens »)
Nomenclature désignant le CMH chez l’Homme.
Hypertrophie
Augmentation du volume ou de la taille d’un organe.
Hypoglycémie
Taux de sucre circulant dans le sang abaissé.
Hypotonie musculaire
Diminution du tonus musculaire, mollesse.
I
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
L’imagerie par résonance magnétique ou IRM est une technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir des images en coupe ou en volume d’un organe ou d’une région du corps humain. Pendant l’examen, la personne est allongée, immobile, sur un lit mobile qui coulisse dans un appareil cylindrique constitué d’un aimant très puissant. Cet examen n’est pas douloureux. L’impression d’être enfermé, isolé, le bruit de la machine, la durée de l’examen peuvent cependant être un peu impressionnants.
Immunocytochimie
« Technique de visualisation d’une protéine spécifique sur des coupes tissulaires (réalisées à partir d’une biopsie) en utilisant un anticorps spécifique de la protéine étudiée, qui va « accrocher » celle-ci et permettre de la repérer. »
Immunofluorescence
Technique de visualisation d’une protéine spécifique sur des coupes tissulaires (réalisées à partir d’une biopsie) en utilisant un anticorps spécifique de cette protéine, sur lequel est fixé une substance fluorescente.
Immunogène
Capable de provoquer une réaction immunitaire.
Immunoglobulines
Protéines qui ont une activité anticorps elles jouent un rôle essentiel dans la défense de l’organisme contre les agressions.
Immunosuppresseur
Médicament utilisé dans le traitement de certaines maladies auto-immunes ou lors de greffe car il limite la réponse du système immunitaire.
In vitro (ex vivo)
« Dans le verre », expériences réalisées en laboratoire en dehors de l’organisme.
In vivo
Dans le vivant, à l’intérieur de l’organisme.
Inflammation
Réaction non spécifique suscitée par un agent pathogène.
Injection intra-artérielle
Technique d’administration intra-vasculaire à haute pression qui permet au gène thérapeutique d’atteindre de multiples groupes de muscles squelettiques.
Intron
Partie non codante du gène.
Ion
Atome ou groupement d’atomes portant une charge électrique positive ou négative.
J
Jonction neuro-musculaire
Voir Synapse
K
Kilobase
Unité de longueur pour les acides nucléiques, équivalent à mille paires de base.
Knock-in
Technique permettant d’invalider un gène et de le remplacer par un autre gène.
Knock-out
Technique permettant d’invalider un gène.
L
Lentivirus
Famille de retrovirus qui peut infecter une cellule au repos (en dehors de la division cellulaire).
Liaison génétique (linkage en anglais)
Probabilité avec laquelle deux gènes proches (sur un même chromosome) peuvent être transmis ensemble en cas de réarrangement du matériel génétique.
Liposome
Capsule graisseuse artificielle utilisée dans le transport de gènes. Son enveloppe, de composante similaire à celle de la membrane cellulaire, lui permet de fusionner avec celle-ci et de libérer le gène dans la cellule.
Locus (loci au pluriel)
Position d’un gène dans le génome. Le locus d’un gène est désigné par le numéro du chromosome, le bras du chromosome, puis sa place. Par exemple le gène de la maladie de Duchenne est sur le locus Xp21, ce qui veut dire qu’il est sur le locus 21 du bras court (p) du chromosome X.
Lymphocytes
C’est une catégorie de globules blancs. Ces petites cellules au noyau arrondi et volumineux sont impliquées dans les aspects spécifiques des réactions immunitaires. Il existe deux catégories de lymphocytes les lymphocytes B (qui secrètent les anticorps) et les lymphocytes T.
Lymphocytes T
Type de globules blancs spécialisés dans certaines réactions immunitaires. Il existe plusieurs types de lymphocytes T (lymphocytes T3, T4, T8, lymphocytes suppresseurs…), chacun répondant à des besoins spécifiques. Les lymphocytes T ne secrètent pas d’anticorps.
M
Macromolécule
Grosse molécule fabriquée par l’assemblage de petites molécules par exemple les protéines qui sont fabriquées à partir des acides aminés, et les nucléotides fabriqués à partir des acides nucléiques (ADN et ARN).
Marqueur biologique
Un marqueur biologique, aussi appelé biomarqueur, est une caractéristique mesurable qui indique un processus biologique normal ou pathologique. L’identification de nouveaux marqueurs biologiques d’une maladie est très importante pour surveiller l’évolution d’une maladie et l’efficacité de nouveaux traitements, que ces marqueurs soient physiologiques (modification de la pression sanguine, du rythme cardiaque…) ou moléculaires (modification de l’expression d’une protéine…).
Marqueur génétique informatif
Séquence d’ADN qui se transmet au sein d’une famille de la même manière et en même temps que le gène impliqué dans la maladie génétique, et qui sert donc de repère lors de la recherche du gène.
Matrice extracellulaire
Réseau complexe de protéines et d’hydrates de carbone qui comble les espaces entre les cellules, assurant leur cohésion au sein d’un tissu, et qui joue le rôle de réservoir pour de nombreux facteurs contrôlant la croissance et la différenciation cellulaire
Membrane basale ou lame basale
Différenciation peu épaisse de la matrice extracellulaire qui, dans le muscle, entoure chaque fibre musculaire. Essentiellement constituée de collagène IV, d’héparane-sulfate protéoglycane, de laminine et d’entractine, elle est liée d’une part à la membrane plasmique par les protéines spécifiques et, d’autre part, aux fibres de collagène du tissu conjonctif lâche des espaces extracellulaires.
Membrane plasmique ou sarcolemme
Double couche de phospholipides limitant la cellule musculaire, en contact d’une part avec la matrice extracellulaire et d’autre part avec le sarcoplasme. Elle contient un certain nombre de protéines spécifiques membranaires ou transmembranaires, qui interviennent dans son fonctionnement ; les unes servent d’ancrage pour le cytosquelette, comme le complexe dystrophine-protéines associées (DAP), les autres permettent le passage de certaines molécules à travers la membrane (pompes et canaux ioniques).
Membrane post-synaptique
Membrane musculaire qui reçoit l’influx nerveux ayant traversé la synapse.
Membrane pré-synaptique
Membrane qui limite l’extrémité du nerf. Elle libère l’influx nerveux (sous forme de molécules d’acétylcholine) dans la synapse.
Métabolisme
Transformation des composés chimiques du corps. La synthèse correspond à l’anabolisme et la dégradation au catabolisme.
Métabolite
Substance organique participant aux réactions de l’organisme ou formé lors de ces réactions.
Micro-ARN (miARN)
Les micro-ARN (miARN) sont des petits ARN produits par la cellule qui ne sont pas traduits en protéine. Leur rôle est de réguler l’expression de gènes en bloquant la traduction de l’ARN messager de ces derniers en protéine. L’expression de ces miARN varie en fonction des situations. Dans les maladies neuromusculaires, certains miARN sont exprimés et d’autres pas, et la combinaison des miARN exprimés est différente d’une maladie neuromusculaire à l’autre et spécifique de chacune.
Mitochondrie
Organite intracellulaire d’origine symbiotique, à peu près de la taille d’une bactérie, qui assure la phosphorylation oxydative et produit la plus grande partie de l’ATP nécessaire aux cellules eucaryotes.
Modèle animal
Animal atteint d’une maladie, soit spontanée soit induite expérimentalement, permettant l’étude de la maladie ou l’essai des traitements.
Monocytes
Catégorie de globules blancs (les plus gros par la taille).
Motoneurone
Cellule nerveuse transmettant les ordres de la motricité entre la moelle épinière et les muscles qui vont effectuer le mouvement commandé. Ces cellules sont situées dans la partie avant (corne antérieure) de la moelle épinière. Le motoneurone est constitué d’un corps cellulaire, qui contient le noyau, et d’un prolongement ou axone qui va se connecter au motoneurone suivant ou à un muscle par l’intermédiaire de la plaque motrice (synapse).
Muscles intercostaux
Muscles de la cage thoracique, situés entre les côtes. Lorsqu’ils se contractent avec le diaphragme, le volume de la cage thoracique augmente et l’air pénètre dans les poumons c’est l’inspiration. Lorsqu’ils se relâchent, l’air sort des poumons c’est l’expiration.
Muscles lisses
Ils sont situés dans les parois des vaisseaux sanguins, du tube digestif, et de certains organes comme l’utérus. Leur commande ne dépend pas de la volonté. Leur constitution n’est pas tout à fait la même que celle des muscles squelettiques (ils n’en ont pas l’aspect strié).
Muscles respiratoires
Muscles du thorax qui permettent la respiration. Ce sont principalement les muscles intercostaux et le diaphragme.
Muscles squelettiques
Voir muscles striés.
Muscles striés ou squelettiques
Rattachés au squelette, ils s’insèrent sur les os par l’intermédiaire des tendons. Il sont dits « striés », car l’organisation des myofibrilles contractiles (actine et myosine) dans les fibres musculaires leur donne cet aspect strié lorsqu’on les observe au microscope.
Mutation
Modification soudaine et transmissible du matériel génétique. Elle peut être spontanée ou induite par des agents dits » mutagènes » (radiations, produits toxiques,…).
Mutation non-sens
Une mutation non-sens est une anomalie génétique qui conduit à la formation d’un message d’arrêt de la synthèse de la protéine (codon stop) prématuré : la protéine formée est donc plus courte.
Myéline
Lamelles lipoprotéiques concentriques au cylindraxe, formées à partir de la membrane plasmique de la cellule de Schawnn par allongement et enroulement du mesaxone. La gaine de myéline borde ainsi le cylindraxe et augmente la vitesse de propagation des potentiels d’action.
Myoblaste
Cellule précurseur (qui va donner) des cellules (ou fibres) musculaires.
Myocarde
Muscle cardiaque.
Myofilament
Au niveau moléculaire, les stries des myofibrilles sont formées par une disposition ordonnée de deux types de filaments de protéine ou myofilaments à l’intérieur du sarcomère. Les filaments épais sont composés de molécules de myosine, les filaments fins d’actine.
Myogène
D’origine musculaire.
Myosine
Volumineuse protéine constituant les filaments épais du muscle strié et qui se déplace sur les filaments d’actine, grâce à l’hydrolyse de l’ATP, permettant ainsi la contraction musculaire.
Myotonie
La myotonie est un défaut de relâchement de la fibre musculaire : après une contraction, le muscle ne revient pas rapidement à son état de repos initial. Ce phénomène donne une sensation de raideur due à une lenteur du relâchement du muscle après sa contraction. Il a tendance à s’améliorer avec la répétition du mouvement. La myotonie n’est en général pas douloureuse (à la différence d’une crampe par exemple), mais peut être gênante pour certains gestes de la vie courante (ouvrir un pot de confiture, visser ou dévisser une ampoule, manipuler certains objets…). Lors d’un examen clinique le médecin peut la provoquer par une percussion de la partie charnue du muscle avec un marteau à réflexe.
N
Néo-mutation
Mutation d’un gène touchant de façon isolée et pour la première fois un individu.
Nerf moteur
Voir motoneurone.
Nerf périphérique
Les nerfs périphériques relient les organes du corps (dont les muscles) au système nerveux central (moelle épinière, cerveau…). C’est par eux que l’information nerveuse circule. Ces nerfs peuvent être moteurs (transmettant aux muscles l’ordre de se contracter), sensitifs (transmettant les sensations – toucher, chaleur, position du corps… – jusqu’au système nerveux central) ou mixtes.
Nerf sensitif
Transmet vers le cerveau des perceptions et/ou des sensations perçues dans/sur le corps.
Neurogène
D’origine nerveuse.
Neurotransmetteur ou neuromédiateur
Petite molécule informative sécrétée par la cellule nerveuse présynaptique au niveau d’une synapse chimique pour relayer le signal vers la cellules post-synaptique, qu’il s’agisse d’un autre neurone ou d’une cellule musculaire.
Northern blot
Technique d’analyse des ARN, en particulier les ARN messagers, par électrophorèse suivie de transfert et d’hybridation sur filtre avec une sonde nucléotidique marquée.
Nucléotide
Élément constituant de l’ADN. Il existe 4 nucléotides, composés de bases nucléiques s’associant deux à deux.
O
Oligodendrocyte
Cellule productrice de myéline dans le système nerveux central.
Oligonucléotide anti-sens
Un oligonucléotide anti-sens est un fragment d’ARN, généralement synthétisé en laboratoire, qui peut se lier spécifiquement à un ARN messager naturel : la séquence nucléotidique (sa formule chimique) de l’oligonucléotide anti-sens est complémentaire de celle de l’ARN messager qu’il cible. Il peut ainsi modifier l’ARN messager (saut ou incorporation d’exon(s) en intervenant à l’étape de sa maturation (l’épissage).
Oncogène
Qui intervient dans le développement d’un cancer.
Organite
Élément cellulaire différencié, dont le rôle contribue à l’activité cellulaire (par exemple la mitochondrie).
Organoïde
Réseau de fibres artificielles inertes sur lequel se fixent des cellules modifiées génétiquement afin de produire, par exemple, la protéine manquante.
P
Parentéral
Tout mode d’introduction d’une substance autre que la voie digestive (intra-veineux, sous-cutané, …).
Pathogène
Susceptible d’induire une maladie.
PCR
Sigle anglais pour » polymerase chain reaction » qui correspond à une technique utilisant une enzyme (l’ADN polymérase) pour amplifier des régions spécifiques d’une molécule d’ADN, grâce à des cycles répétés de polymérisation et de dénaturation.
Permissivité
Capacité que présente un type cellulaire donné à être transduit par un vecteur.
Pharmacocinétique
La pharmacocinétique étudie le devenir d’un médicament dans l’organisme : comment est-il absorbé (quelle quantité, à quelle vitesse…) ? Comment diffuse-t-il dans l’organisme (quelle quantité, à quelle vitesse…) ? Comment est-il transformé, puis éliminé (par le foie, par le rein…) ?
L’étude de la pharmacocinétique est utilisée dans les essais cliniques de phase I afin de déterminer la dose maximale tolérée du médicament à utiliser lors de futurs essais cliniques de phase II, III ou IV de ce médicament.
Phase I
Au cours d’un essai clinique de phase I un médicament dont l’intérêt thérapeutique a été montré sur des modèles animaux et/ou cellulaires (essais précliniques) est administré pour la première fois à un petit groupe de volontaires sains, plus rarement à des malades, afin d’évaluer leur tolérance à la substance en fonction de la dose (Comment le futur traitement est-il absorbé et éliminé ? Comment se fait sa répartition dans les organes ? Est-il toxique et à quelles doses ? Existe-t-il des effets secondaires ?).
Phase II
Au cours d’un essai clinique de phase II, un médicament, dont il a été montré au préalable qu’il était bien toléré (au cours d’un essai de phase I) est administré à un groupe de malades dans le but de déterminer l’efficacité thérapeutique, les doses optimales et la sécurité du traitement (Quel est le mode d’administration et la dose maximale tolérée ?).
La phase II peut être divisée en deux étapes : la phase IIa étudie le dosage et la phase IIb l’efficacité du traitement.
Phase II/III
Un essai de phase II/III permet de tester l’efficacité d’un traitement potentiel et son dosage en une seule étape : les phases II (dose et mode d’administration) et III (efficacité) de l’essai clinique sont regroupées en une seule. Au terme de l’essai, si les résultats sont positifs, une autorisation de mise sur le marché (AMM) peut être donnée.
Phase III
Au cours d’un essai clinique de phase III, un médicament, pour lequel on a déterminé lors d’essais antérieurs l’innocuité et le dosage optimum (essais de phase I et II), est administré à un grand groupe de malades, sur une longue durée, dans le but d’évaluer son efficacité thérapeutique en la comparant à celle d’un traitement de référence ou un placebo. Il permet aussi de mettre en évidence les interactions indésirables et les effets secondaires du traitement à moyen terme. Au terme de cet essai, le médicament peut obtenir une autorisation de mise sur le marché.
Placebo
Le placebo est un produit dont la présentation est identique à celle d’un médicament, mais qui ne contient pas de principe actif. Dans un essai clinique, un placebo est utilisé pour mesurer l’action réelle du médicament testé, en comparant les effets du médicament testé contenant le principe actif et ceux du placebo.
Polymorphisme (séquences polymorphes)
Qui peut prendre plusieurs formes. Dans le cas de l’ADN, ce sont des séquences qui diffèrent normalement selon les individus.
Posture
Position dans laquelle on maintient une personne un certain temps (quelques minutes à quelques heures), dans un but thérapeutique (par exemple pour prévenir ou corriger une déformation du squelette ou une rétraction des muscles).
Potentiel d’action
Signal électrique lié à une dépolarisation locale de la membrane plasmique qui se propage le long d’un axone ou d’une fibre musculaire assurant ainsi la transmission de messages à distance.
Protéine
Macromolécule formée de l’enchaînement d’acides aminés, codée par un gène. Chaque protéine assure un rôle précis dans l’organisme.
Purification
Enchaînement d’une ou plusieurs techniques permettant d’accroître la pureté d’une molécule ou d’un composé chimique.
R
rAAV
Vecteur viral associé à l’adénovirus.
rCAV
Vecteur adénoviral canin..
Récessif(ve)
Voir « autosomique récessif(ve) »
Récessif(ve) lié à l’X
Mode de transmission d’un caractère ou d’une maladie ne se manifestant que si les gènes qui le codent sont portés par les deux chromosomes X chez les femmes ou par l’unique chromosome X chez l’homme.
Recombinaison génétique
Ré-agencement de l’ordre des gènes le long de la molécule d’ADN, qui peut entraîner des mutations.
Régulation de l’expression
Mécanismes moléculaires visant à contrôler le niveau d’expression des gènes dans la cellule. Les points de contrôle peuvent être la transcription et la traduction.
Réplication
Duplication à l’identique, propriété caractéristique de la molécule d’ADN.
Réponse CTL
Réponse immune cellulaire spécifique médiée par des cellules tueuses, Lymphocytes T Cytotoxiques principalement de type CD8 mais également de type CD4.
Réticulum sarcoplasmique
Réseau de cavités intra-cellulaires qui joue un rôle important dans la synthèse des protéines.
Rétractions (musculaires)
Modifications anormales d’un muscle qui devient moins volumineux, plus court et plus dur.
Rétrovirus
Virus dont le matériel génétique est constitué d’ARN qui est transcrit en ADN (dans la cellule hôte) grâce à une enzyme, la transcriptase inverse.
rHAdV
Vecteur adénoviral humain.
rHIV
Vecteur viral de l’immunodéficience humaine.
rMLV
Vecteur viral de la leucémie murine.
S
Sarcoglycane
Complexe glycoprotéique membranaire associé à la dystrophine. Il est composé de quatre sous-unités. Les mutations sur ces protéines ont été identifiées comme responsables de dystrophies musculaires.
Sarcomère
Unité contractile répétitive de la myofibrille du muscle strié, limitée par deux stries Z voisines, centrée par la bande M et formée de l’intrication de filaments fins (bande I) et de filaments épais (bande A). L’organisation tridimensionnelle des filaments fins et épais, leur cohésion dans le sarcomère et leur connexion avec le sarcolemme sont assurées par un troisième type de myofilaments : l’a-actinine, la titine, la nébuline, la myotiline, la myomésine, la protéine M, la desmine et la skélémine.
Saut d’exon
Le saut d’exon est une technique de « chirurgie du gène » qui a pour objectif de rétablir un « bon » cadre de lecture en éliminant un ou plusieurs exons porteurs de l’anomalie. La protéine produite est plus courte mais fonctionnelle.
Score fonctionnel
Plusieurs examens permettent d’évaluer les capacités motrices des personnes atteintes de maladie neuromusculaire. Pendant l’examen, le soignant demande au malade de réaliser une série d’exercices. Pour chaque exercice, la manière dont la personne réalise le mouvement demandé détermine un score fonctionnel qui donne une mesure chiffrée des capacités motrices de la personne.
Scale up
Processus qui permet de passer d’une production à petite échelle (quelques boîtes de culture) à une plus grande échelle (un réacteur de quelques litres).
Secousse
Force développée par la fibre musculaire en réponse à une stimulation unique électrique ou nerveuse.
Sérotype
Voir souche virale.
Sérum
Liquide obtenu par coagulation du sang après rétraction du caillot. Il contient des éléments que l’on peut doser.
Sonde
Séquence spécifique d’ADN ou d’ARN connue et marquée par une substance radioactive, permettant de détecter la séquence complémentaire d’ADN ou d’ARN.
SOP (« Standard operating procedure »)
Procédure opératoire standard.
Souche virale
Sous types d’un virus donné (i.e. même famille, genre, espèce) qui partagent les mêmes caractéristiques principales (structure, organisation, etc…) mais diffèrent entre eux à des niveaux plus fins. Les souches virales peuvent être définies par les différents anticorps qu’elles vont induire chez l’hôte (ou avec lesquelles elles peuvent réagir) ; on parle alors de sérotypes, terme équivalent dans ce contexte à celui de souche virale.
Southern blot
Transfert à partir d’un gel vers une membrane souple (nitrocellulose ou nylon) de molécules d’ADN séparées en fonction de leur taille.
Sporadique (cas)
Cas isolé.
Stress oxydatif
Le stress oxydatif correspond à une situation où la cellule ne contrôle plus la présence excessive de molécules toxiques, issues principalement de la respiration cellulaire, les radicaux libres. Ils peuvent endommager les cellules et l’ADN.
Substitution
Remplacement d’une base par une autre dans la molécule d’ADN conduisant à une mutation dans le génome.
Synapse ou jonction neuro-musculaire
Jonction entre deux cellules nerveuses ou une cellule nerveuse et une cellule musculaire par laquelle se transmet l’influx nerveux. La transmission de l’influx nerveux d’une cellule à l’autre se fait par libération d’un médiateur chimique dans l’espace entre les 2 cellules, appelé fente synaptique.
Système tubulaire transverse ou système T
Invagination tubulaire de la membrane plasmique de la fibre musculaire qui entoure les myfibrilles au niveau de chaque strie Z ou à la limite entre les bandes I et A. Bien que ces deux systèmes soient indépendants, les liens fonctionnels entre le réticulum sarcosplamique et les tubules transverses sont étroits au niveau des triades.
T
TcR
Récepteur des cellules T exprimé sur les lymphocytes T, responsable de la reconnaissance des épitopes.
Testing musculaire
Méthode d’évaluation manuelle de la force des principaux groupes musculaires. La mesure s’exprime sur une échelle graduée de 0 (pas de force) à 5 (force musculaire maximale)..
Tétanos parfait
Force développée par la fibre musculaire en réponse à une fusion complète de secousses électriques ou nerveuses.
Thérapie cellulaire
Processus par lequel on transfert des cellules (modifiées ou non) dans un organisme dans un but thérapeutique.
Thérapie génique
Ensemble d’approches thérapeutiques où une information génétique est transférée aux cellules, tissus ou organes d’un patient, dans le but de pallier un défaut génétique ou de fournir une fonction protectrice ou réparatrice.
Thérapie génique ex vivo
Type de thérapie génique qui consiste à prélever des cellules sur un patient, à les modifier génétiquement avec un vecteur viral porteur du gène thérapeutique en dehors de son corps, puis à les réintroduire chez le même patient.
Thérapie pharmacologique
Traitement par médicaments (molécules contenant des principes actifs).
Tomodensitométrie (scanner)
Technique radiologique permettant d’étudier le corps humain à l’aide de clichés par coupes.
Totipotente
Cellules embryonnaires non différenciées capables de se développer en un organisme entier.
Transcriptase inverse
Enzyme permettant la transcription d’une molécule d’ARN en une molécule d’ADN. Elle est indispensable à la multiplication des rétrovirus.
Transcription
Transfert de l’information génétique d’un gène à partir d’une molécule d’ADN en ARN messager (transcrit).
Transcrit
ARN messager synthétisé à partir d’un segment d’ADN.
Transduire
Délivrer et faire exprimer un gène hétérologue dans une cellule.
Transgène
Gène transféré vers un nouvel organisme pour en modifier le génome.
Transmettrice
Femme transmettant une maladie à son enfant, elle-même pouvant être atteinte ou non par la maladie.
Treat-NMD
Treat-NMD est un réseau européen d’excellence dans le domaine dans maladies neuromusculaires, dont le but est de créer l’infrastructure qui garantit que les recherches les plus prometteuses atteignent les patients le plus rapidement possible. Depuis sa création en janvier 2007, Treat-NMD s’est concentré sur le développement d’outils (registres de patients…) dont l’industrie, les cliniciens et les scientifiques ont besoin pour amener de nouvelles approches thérapeutiques à la clinique, et sur l’établissement des meilleures pratiques de soins des personnes atteintes de maladie neuromusculaire dans le monde.
Triades
Véritables synapses intracellulaires qui assurent les connexions fonctionnelles entre le système tubulaire transverse et le réticulum sarcoplasmique. A ce niveau, les canaux calciques de type L (sensibles à la dihydropyridine) des tubules transverses sont en apposition avec les canaux calciques ( récepteurs de la ryanodine) du réticulum sarcoplasmique.
Typage HLA (Human Leukocyte Antigen)
Dosage de certaines molécules présentes sur les globules blancs, les antigènes d’histocompatibilité. Selon leur combinaison entre eux, ces antigènes marquent le caractère particulier de chaque individu et jouent un rôle essentiel dans sa défense.
U
Ultracentrifugation
Technique de sédimentation de particules soumises à une rotation rapide.
Unité motrice
Ensemble des fibres musculaires innervées par un même motoneurone a, qui se contractent simultanément et sont à l’origine d’un potentiel d’unité motrice.
Utrophine
Protéine analogue à la dystrophine, mais située à la jonction neuromusculaire.
V
Vecteur
Élément génétique capable de transporter le gène-médicament dans la cellule cible. Actuellement, les principaux vecteurs utilisés en thérapie génique sont dérivés de virus rendus inoffensifs.
Vecteur d’expression
Virus ou plasmide qui porte une séquence d’ADN dans une cellule hôte réceptrice et dirige la synthèse d’une protéine spécifique.
Vectorologie
Etude des vecteurs.
Virus
Ce sont les plus petits micro-organismes vivants. Pour vivre et se multiplier, ils parasitent des cellules dont ils détournent à leur profit la machinerie.
Virus auxiliaire
L’AAV est en soit incapable d’accomplir un cycle réplicatif lors de l’infection cellulaire. La présence d’un autre virus appelé auxiliaire apportant des fonctions supplémentaires permet d’initier le processus de la réplication virale de l’AAV et d’aboutir à un cycle infectieux productif. Cette dépendance est à l’origine du nom de genre des AAV.
Vitesse de conduction nerveuse
Vitesse à laquelle le nerf transmet l’influx nerveux. Elle s’exprime en mètres par secondes. Une vitesse de conduction nerveuse motrice normale est d’environ 40 à 45 m/s.
WXYZ
Western blot
Transfert de protéines à partir d’un gel vers une membrane souple (nitrocellulose ou nylon) après séparation par électrophorèse. Cette technique est utilisée pour identifier une protéine.
YAC (Yeast artificial chromosome)
Chromosome artificiel de levure permettant de cloner de grands fragments d’ADN.