Des chercheurs italiens et espagnols se sont intéressés à l’imagerie musculaire par résonance magnétique (IRM) dans une forme particulière de myopathie auto-immune souvent déclenchée par la prise de statines (MNAI pour myopathie nécrosante auto-immune).
- Vingt-deux patients chez qui le diagnostic de MNAI a été posé ont participé à l’étude.
- Trois groupes ont été constitués en fonction du stade auquel a été réalisée l’IRM (à visée diagnostique, ou plus tard, sous traitement ou non).
- Le signal STIR, qui reflète habituellement le degré d’inflammation, était beaucoup plus élevé que la norme chez les patients au début de leur évolution, ou sans traitement.
- À un stade plus tardif, les auteurs notaient une prédominance des lésions visibles en T1 dans les ischio-jambiers, le grand adducteur, les petit et moyen fessiers et les paraspinaux.
L’IRM musculaire s’avère donc un outil intéressant non seulement pour le diagnostic mais aussi pour le suivi des MNAI.