Des chercheurs anglais ont étudié les taux sériques et la distribution des auto-anticorps associés aux myosites (MAAs) de 551 patients chez qui le diagnostic de myosite juvénile avait été préalablement posé :
- 36 % des patients avaient au moins un MAA positif et 13 % en avaient au moins deux,
- parmi les positifs, on notait une prévalence plus marquée des cas de myosite de chevauchement, ainsi qu’une fréquence plus grande de syndrome de Raynaud et de pneumopathie interstitielle,
- résistance au traitement et surmortalité étaient plus souvent notées dans le groupe avec plusieurs MAAs.
Ce type de biomarqueur aurait donc une valeur prognostique intéressante.