Des chercheurs britanniques et espagnols ont analysé rétrospectivement le profil des auto-anticorps spécifiques de myosite dans un groupe de patients présentant une myopathie inflammatoire avec pneumopathie associée (ILD-IMM) et dans un autre où les patients étaient atteints de pneumopathie interstitielle avec des traits auto-immuns (IPAF) :
- 430 patients recrutés au Royaume-Uni et appartenant majoritairement (80 %) au premier groupe ont été inclus dans l’étude,
- dans celui-ci, les patients positifs pour les auto-anticorps anti-MDA5+ avaient un risque majeur de mortalité dans les trois mois suivant le début de la maladie, avec toutefois un meilleur pronostic une fois ce cap dépassé,
- ceux avec des auto-anticorps anti-PL7 positifs avaient un bien moins bon pronostic à long terme.
Ces travaux confirment la nécessité d’un traitement précoce et agressif dans cette forme de myosite.