Ci-dessous, une sélection de schémas légendés décrivant les aspects anatomiques et fonctionnels du muscle squelettique strié ainsi que le rôle du système nerveux.
- Les principaux groupes musculaires
- Anatomie du muscle strié squelettique
- Différents agencements des faisceaux musculaires
- De la fibre musculaire aux myofilaments
- Myogénèse d’une fibre musculaire
- Organisation générale de la jonction neuromusculaire
- Schéma d’un neurone
- Succession d’événements aboutissant à la contraction musculaire
- Rôle du système nerveux
- Contrôle de l’activité musculaire par le système nerveux
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Les principaux groupes musculaires
La dénomination des muscles dépend de leur localisation anatomique (muscle sous-clavier se situant sous la clavicule…), de leur forme (grand dentelé…), de leur constitution (biceps, triceps, …), de la direction de leurs fibres (petit oblique …), de leur action (court supinateur …) ou encore de leur taille ou de leur volume (petit et grand pectoral).
Anatomie du muscle strié squelettique
Un muscle squelettique est entouré de plusieurs couches de tissu conjonctif :
- L’endomysisum entoure chaque fibre musculaire;
- Le périmysium assemble les différentes fibres musculaires en faisceau de fibres musculaires;
- L’épimysium recouvre l’ensemble du muscle.Après avoir traversé l’épimysium, les vaisseaux sanguins (artérioles, veinules) qui assurent la vascularisation du muscle, donnent naissance à un fin réseau de capillaires qui gagne le périmysium puis l’endomysium pour vaculariser chaque fibre musculaire.Les prolongements des nerfs gagnent également le périmysium et finissent en arborisation dont les ramifications se terminent dans la jonction neuromusculaire pour innerver les différents fibres musculaires.
Différents agencements des faisceaux musculaires
L’agencement des faisceaux musculaires détermine la forme, l’amplitude du mouvement et la puissance d’un muscle.
De la fibre musculaire aux myofilaments
De nombreuses myofibrilles occupent l’intérieur des fibres musculaires et en constituent des éléments contractiles.
Les sarcomères se caractérisent par l’association, en trame haxgonale, de filaments protéiques fins (actine) et épais (myosine). C’est le glissement des filaments les uns sur les autres qui réalise la contraction des myofibrilles.
Myogénèse d’une fibre musculaire
Le myotube, issu de la fusion de plusieurs myoblastes, se différencie en fibre musculaire mature (noyaux multiples en périphérie). Des axones venus des neurones de la moelle épinière créent une jonction neuromusculaire vers la dixième semaine de la vie embryonnaire.
Organisation générale de la jonction neuromusculaire
Le mouvement volontaire est déclenché par un influx nerveux qui chemine le long des nerfs. L’ordre de contraction (influx nerveux) arrive du cerveau au motoneurone périphérique. La transmission de l’influx nerveux entre le motoneurone et chaque fibre musculaire se fait grâce à un composant chimique ou neuromédiateur : l’acétylcholine.
L’acétylcholine diffuse dans la fente synaptique et va se lier avec un récepteur spécifique de la fibre musculaire. C’est cette liaison de l’acétylcholine à son récepteur qui provoque l’excitation et donc la contraction musculaire.
La synapse est une jonction entre deux cellules excitables (cellules nerveuses ou musculaires), où la transmission de l’influx nerveux se fait par libération d’un médiateur chimique d’une cellule à l’autre au travers de la fente synaptique.
Schéma d’un neurone
Un motoneurone est un neurone qui transmet au muscle les signaux provenant du système nerveux central et périphérique. L’axone est un prolongement qui émerge du corps cellulaire du neurone. Il conduit l’influx nerveux sous la forme de signaux électriques.
L’axone est recouvert par une gaine de myéline enveloppe isolante qui permet à l’influx nerveux de circuler plus rapidement. Cette gaine est faite d’une substance riche en lipides appelée la myéline.
Succession d’événements aboutissant à la contraction musculaire
Rôle du système nerveux
Voie motrice volontaire.
Le cortex cérébral joue un rôle important dans le contrôle des mouvements volontaires par l’intermédiaire du faisceau pyramidal.
Le faisceau pyramidal relie le cortex cérébral moteur aux motoneurones se trouvant dans le tronc cérébral (faisceau corticobulbaire) et dans la moelle épinière (faisceau corticospinal). L’influx nerveux part du motoneurone vers le nerf périphérique qui établit une synapse avec le muscle à la jonction neuromusculaire. La stimulation du nerf entraîne la contraction du muscle strié squelettique.
Contrôle de l’activité musculaire par le système nerveux
Les fibres musculaires sont innervées par les fibres motrices a ou motoneurones a . Chaque motoneurone innerve plusieurs fibres musculaires qu’il active de façon synchrone.
La structure de base autour de laquelle s’articule la physiologie musculaire est l’unité motrice.Une unité motrice est formée par un motoneurone (neurone moteur) situé dans la moelle épinière, son prolongment (axone) qui chemine dans le nerf périphérique et l’ensemble des fibres musculaires que le motoneurone innerve. Chaque axone moteur se divise en un certain nombre de ramifications, chacune d’elles innervant une seule fibre musculaire. Ainsi au niveau du muscle biceps brachial, un motoneurone innerve en moyenne 100 fibres musculaires qu’il active de façon synchrone.
Lors d’un mouvement, le contrôle de la force de contraction est lié au nombre d’unités motrices recrutées.