Bruno Cadot est directeur de recherche dans l ‘équipe « Voies de signalisation & muscles striés » dirigée par Antoine Muchir au Centre de Recherche en Myologie. Ses travaux l’ont mené à utiliser très souvent l’imagerie pour étudier le muscle et à collaborer avec le laboratoire d’histopathologie* de l’Institut qui réalise et étudie des coupes de muscles de patients.
Bruno Cadot a ainsi proposé de combiner leurs deux expertises afin d’offrir à la communauté scientifique, éducative, médicale et de chercheurs la première base de données en images sur le muscle : l’Atlas du Muscle. Enrichi continuellement, il comprend actuellement environ 6.500 images et l’objectif est de continuer à l’alimenter régulièrement pour arriver à au moins 20.000 images d’ici 2028.
Le diagnostic des maladies neuromusculaires se faisant beaucoup à partir des analyses réalisées par le laboratoire d’histopathologie, cet Atlas inédit constitue un outil d’aide au diagnostic précieux. A titre d’exemple, les derniers tests réalisés pour identifier des maladies congénitales ont affiché un taux de succès de plus de 90 %. Cela pourrait faciliter et accélérer les diagnostics médicaux et ainsi éviter aux patients en attente une errance diagnostique qui dure parfois des années dans ce type de maladies rares.
Ainsi, à partir de l’importante quantité d’images disponibles au laboratoire d’histopathologie sur de nombreuses maladies neuromusculaires, les équipes de recherche et cliniques de l’Institut ont créé un outil d’IA unique au monde qui va accélérer le diagnostic au bénéfice de tous les patients.
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*Actuellement dirigée par Teresinha Evangelista, cette équipe réalise des coupes de muscles et leur analyse depuis les années 1980, à partir des tissus de 20.000 patients, ce qui constitue un puit de connaissances remarquable et inestimable.
