Séminaire à l’Institut – 12 novembre – Luc Laberge (Canada)

Les troubles du rythme circadien du sommeil en dystrophie myotonique de type 1

Mardi 12 novembre 2024 – 12h30 – Auditorium de l’Institut de Myologie, Paris

Luc Laberge, PhD (ECOBES, Université du Québec à Chicoutimi, Université de Sherbrooke)

Invité par Dr Nathalie Angeard, Neuropsychologue, service de Neuro-Myologie, et Mario Gomes Pereira, Directeur de recherche, équipe 4 – REDs – Groupe Gourdon

 

A propos de l’invité
Doté d’une formation en neuropsychologie, Luc Laberge s’intéresse aux perturbations du rythme circadien veille-sommeil et à leurs effets sur le bien-être mental, la santé physique et la qualité de vie. Ses principaux travaux portent sur l’hypersomnolence diurne dans la dystrophie myotonique de type 1 (DM1), les stratégies d’adaptation au travail de nuit et la conciliation études-travail chez les personnes étudiantes.

Chercheur principal à ECOBES – recherche et transfert, il est professeur associé au Département des sciences de la santé à l’Université du Québec à Chicoutimi ainsi qu’à l’École de réadaptation de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Ses recherches visent à améliorer le diagnostic et le traitement des troubles du sommeil, à promouvoir les saines habitudes de sommeil et à prévenir les effets de la privation de sommeil et les accidents de travail.

A propos de l’intervention
Hormis la narcolepsie et l’hypersomnie idiopathique, la dystrophie myotonique de type 1 (DM1) serait la seule maladie génétique où l’on retrouve une hypersomnolence centrale. D’ailleurs, la somnolence diurne excessive (SDE) est l’une des principales plaintes des patients DM1. Or des études actimétriques récentes ont mis en évidence la présence de troubles du rythme circadien veille-sommeil (TRCVS) intrinsèques, troubles qui peuvent expliquer la SDE typiquement retrouvée dans la DM1. Un dysfonctionnement de l’horloge circadienne a bien été évoqué dans cette condition, mais très peu étudié. Cette présentation traitera des statistiques non paramétriques de l’actimétrie comme moyen d’objectiver les TRCVS. Également, il sera question de stratégies d’intervention lumineuse visant à régulariser le rythme circadien veille-sommeil dans la DM1.

 

Auditorium de l’institut de Myologie
Pavillon Babinski
Hôpital La Pitié Salpêtrière
Entrée par le 50/52 boulevard Vincent Auriol
75013 Paris

métro Chevaleret