Les immunoglobulines restent largement prescrites dans certaines maladies neuromusculaires d’origine auto-immune et ce malgré l’absence de preuves scientifiques irréfutables. La raréfaction de ce type de produit pharmaceutique a incité les médecins américains à réfléchir à leur bon usage dans les maladies neuromusculaires :
- le premier consensus établi en 2009 par la société savante américaine de myologie (AANEM) a fait l’objet d’une révision par un panel d’experts ;
- cette révision a pris en compte les événements majeurs survenus dans le domaine, qu’il s’agisse des résultats d’essais cliniques, et/ou de l’approbation de certains produits par les autorités de santé ;
- toutes les pathologies neuromusculaires dysimmunitaires y sont passées en revue.
On retiendra que les immunoglobulines n’ont pas leur place dans le traitement au long cours de la myasthénie ni dans la myosite à inclusions.