Des cliniciens turcs rapportent leur expérience chez une patiente âgée de 12 ans, atteinte d’une myasthénie auto-immune et ayant développé une intolérance cutanée (apparition de plaques d’urticaire) à chaque administration orale de pyridostigmine.
- Une première étude avait mis en évidence une hypersensibilisation au produit même en fractionnant les doses,
- un protocole de désensibilisation a ensuite été conduit avec prémédication préalable par un cocktail associant phéniramine, méthylprednisolone et ranitidine,
- la pyridostigmine a ensuite été administrée en partant de 1/100 de la dose-cible et en triplant la dose toutes les trente minutes pour arriver, en 120 minutes, à 60 mg.
Ce protocole a permis à la patiente de tolérer parfaitement, et de manière durable, son traitement par pyridostigmine.