Une activité physique adaptée fait partie intégrante du traitement des myosites idiopathiques (ou myopathies inflammatoires), sans que ses mécanismes d’action soient clairement cernés.
Une étude menée auprès de 7 patients atteints de dermatomyosite et de 6 patients atteints de myopathie nécrosante auto-immune a montré, après un programme d’entrainement physique (aérobie et résistance) de 12 semaines :
- une augmentation de l’expression de gènes liés à l’autophagie et à la biogenèse lyosomale et mitochondriale dans les biopsies de muscles squelettiques, suggérant une augmentation du renouvellement des protéines et des organites endommagés (comme les mitochondries) de nature à améliorer la performance et l’endurance musculaires ;
- une baisse de l’expression de gènes liés au système ubiquitine-protéasome (UPS) et une hausse de l’expression de gènes impliqués dans les capacités antioxydantes, des effets qui pourraient contribuer à atténuer l’atrophie musculaire et l’impact délétère du stress oxydatif sur le muscle squelettique.
Voir aussi « Myosite : les bienfaits de l’activité physique mieux compris »