Un nombre croissant d’études montre que l’exercice physique constitue une partie très importante du traitement des patients adultes atteints de myopathies inflammatoires idiopathiques. Cette revue de la littérature se concentre principalement sur les études sur l’activité physique publiées au cours des 2 dernières années sur la myosite chez l’adulte.
Au cours de cette période, des articles ont apporté de nouvelles preuves soutenant l’hypothèse qu’un exercice d’endurance intensif en tant que traitement anti-inflammatoire induit une croissance musculaire et une amélioration de la fonction mitochondriale par rapport à un groupe témoin ne faisant pas d’exercice. En outre, l’entraînement en résistance avec restriction du débit sanguin était efficace pour maintenir la force musculaire par rapport au groupe témoin ne faisant pas d’exercice qui perdait en moyenne 9,2% de la force du quadriceps sur 3 mois dans la myosite à inclusions. Une autre étude évalue les effets d’injections intra-musculaires d’un isoforme de follistatine (FS344) par AAV1 en association avec l’exercice chez un petit groupe de patients atteints de myosite à inclusions. Une amélioration de la capacité physique était associée à des niveaux d’activité physique plus élevés. On a moins d’éléments sur les effets de l’exercice chez les patients atteints de polymyosite active et de dermatomyosite d’apparition récente.
Toutes les études indiquent la sureté de l’exercice dans tous les types de myosites et à tous les stades de la maladie, et que l’exercice peut maintenant être considérée comme un médicament. En restant sous la supervision d’un kinésithérapeute pour un suivi régulier, il est recommandé de commencer par les exercices avec une faible intensité, puis d’augmenter l’intensité dans le temps.
