Selon trois publications récentes, des approches de thérapie génique dans des formes de maladie de Charcot-Marie-Tooth démyélinisante (CMT 4J) ou intermédiaire (CMT X1) permettent de cibler les cellules de Schwann pour leur apporter un gène thérapeutique et ainsi diminuer l’atteinte nerveuse périphérique.
- Des chercheurs américains ont construit un produit de thérapie génique intégrant le gène FIG4 (lié à la CMT4J) dans un vecteur AAV9.
- L’équipe du Dr Kleopa, de l’Institut de Neurologie et de Génétique de Chypre, a amélioré son produit de thérapie génique déjà évalué dans des souris modèles de CMT X1 en utilisant un vecteur AAV9, associé au gène Cx32, qui fait défaut dans cette maladie.
- Des chercheurs de l’équipe du Dr Jerry Mendell ont développé un produit de thérapie génique associant le gène de la neurotrophine 3, une protéine qui favorise la survie et la différenciation des cellules de Schwann, à un vecteur AAV1.
Ces trois produits de thérapie génique ont été injectés soit par voie intrathécale (pour les deux premiers) soit par voie intramusculaire (pour le dernier) à des souris modèles, avant ou après qu’elles développent les premiers signes de CMT.
Les trois équipes ont observé une amélioration histopathologique, neurophysiologique et motrice des souris traitées.