Capucine Trollet, jeune DR du Centre de recherche

Capucine Trollet est co-directrice, avec Vincent Mouly, de l’équipe Orchestration cellulaire et moléculaire en régénération musculaire, pendant le vieillissement et en pathologies du Centre de recherche en myologie de l’institut.

Vous venez de réussir le concours Inserm de Directrice de recherche, pouvez-vous préciser ce que cela va changer dans votre pratique quotidienne, institutionnelle, etc. ?

Je suis très contente d’avoir réussi ce concours, surtout du premier coup ! Après dans la pratique je n’ai pas l’impression que cela va changer mon quotidien. Je dirige déjà depuis 2 ans avec Vincent Mouly l’équipe OPeRA et ce concours est surtout une reconnaissance de cette activité de direction de recherche. Je vois la fonction de Directeur de recherche semblable à celle d’un chef d’orchestre et nous avons la chance d’être entourés d’une équipe exceptionnelle qui rend ce travail agréable, passionnant et enrichissant.

Lors du concours, vous avez été amenée à présenter un projet de recherche pour les prochaines années, en quoi consiste-t-il ?

Bien sûr. Le concours est composé d’un dossier écrit comportant un descriptif des travaux de recherche effectués et les projets à 5 ans. Ensuite l’exercice oral consiste à reprendre ces éléments en s’appuyant sur les résultats obtenus ces dernières années pour décrire les projets de recherche que l’on propose pour les 5 ans à venir.

J’ai ainsi lors de cet oral largement détaillé 1) les travaux autour de la dystrophie musculaire oculopharyngée (OPMD) que j’ai développé ces dernières années (mécanismes physiopathologiques et approches thérapeutiques géniques et cellulaires) et 2) le projet de recherche pour les années à venir qui est celui plus large de l’équipe que je dirige avec Vincent Mouly depuis janvier 2018. Nous nous intéressons aux acteurs moléculaires et cellulaires impliqués dans le muscle chez l’homme au cours 1) de sa régénération, 2) de son vieillissement, 3) de la fibrose musculaire et 4) dans les dystrophies musculaires telles que l’OPMD. J’ai insisté sur l’expertise forte de l’équipe sur les modèles cellulaires et les modèles de xénotransplantation en place dans l’équipe.

 

Propos recueillis par Anne Berthomier