Myopathies congénitales

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Les manifestations de la myopathie à némaline de type 6 sont modérées mais très impactantes pour les patients

Une équipe néerlandaise a étudié 24 patients atteints de myopathie à némaline de type 6, liée à des mutations de KBTBD13 et la plus prévalente aux Pays-Bas. Depuis l’enfance, les patients souffrent essentiellement de faiblesse musculaire, de lenteur des mouvements, de raideur musculaire, de difficultés à courir, de fatigue et de myalgies. Des chutes sont rapportées par … [Lire la suite]

Une méta-analyse Cochrane en préparation sur les thérapies dans les myopathies liées au gène RYR1

Un consortium international de cliniciens animé par une neuropédiatre sud-africaine a présenté un protocole destiné à analyser l’impact des différentes interventions thérapeutiques dans les maladies à expression musculaire en rapport avec des anomalies du gène RYR1 : l’étude reposera sur la méthodologie Cochrane permettant une méta-analyse des données de la littérature sur le sujet, 7 experts ont … [Lire la suite]

L’inhibition ciblée d’ORAI1 diminue les agrégats tubulaires chez la souris

La myopathie à agrégats tubulaires peut être due à une suractivation de l’entrée capacitive du calcium (SOCE pour Store Operated Ca2+ Entry en anglais) du fait d’un variant « gain de fonction » dans les gènes STIM1 ou ORAI1. ORAI1 est un canal calcique de la membrane du tubule T qui est activé par STIM1, une protéine de la membrane du réticulum sarcoplasmique … [Lire la suite]

Le mavacamten pendant 4 semaines n’améliore pas l’état de souris modèles de myopathie à némaline liée à la nébuline

Dans les fibres musculaires de personnes atteintes de myopathie à némaline liée à la nébuline (NEB-NM) et dans des souris modèles de NEB-NM, la proportion de myosine à l’état relâché désordonné et la consommation d’ATP sont anormalement augmentées et s’accompagnent d’un remaniement du protéome énergétique de ces cellules. Le mavacamten, qui réduit la quantité de myosine … [Lire la suite]

La perte de fonction de JPH1, qui code la junctophiline, est responsable d’une myopathie congénitale

Quatre personnes issues de familles consanguines non apparentées, deux d’origine européenne, une d’origine khmère et une d’origine moyen-orientale présentaient toutes une myopathie congénitale avec : hypotonie néonatale, difficulté de succion, fente palatine, pieds bots ; faiblesse généralisée prédominant aux membres inférieurs ; faciès myopathique, ptosis bilatéral, ophtalmoplégie et fatigabilité ; la biopsie musculaire a retrouvé une prédominance des fibres … [Lire la suite]

Tour d’horizon des principales myopathies pouvant débuter chez les plus de 50 ans

Une revue française s’est attelée à donner une vue d’ensemble des myopathies à début tardif (MDT) les plus emblématiques, celles qui peuvent se manifester après 50 ans, et identifier les écueils à éviter et les étapes importantes dans l’approche diagnostique de ces pathologies. Selon l’évaluation de la littérature et les données médicales sur les MDT, … [Lire la suite]

L’interactome du domaine SH3 de l’amphiphysine 2 dans les myopathies centronucléaires

Si l’amphiphysine 2 s’ancre par son domaine BAR dans les membranes cellulaires pour entrainer leur incurvation, elle comporte à son autre extrémité, un domaine SH3 qui lui permet d’interagir avec d’autres protéines, notamment avec la dynamine 2, la cavine 4 ou une autre molécule d’amphiphysine 2. Grâce à une nouvelle approche d’étude de l’interactome, l’équipe … [Lire la suite]

Le projet MYOCAPTURE améliore la connaissance moléculaire des myopathies congénitales

Entre 2009 et 2018, le séquençage de l’exome entier de 310 familles concernées par une myopathie congénitale dans le cadre du projet MYOCAPTURE, soutenu par l’AFM-Téléthon, a permis d’identifier 14 nouveaux gènes : quatre liés à d’autres maladies neuromusculaires ou à une cardiomyopathie (ASCC1, HSPB8, CACNA1S, MYPN), dix jamais impliqués dans une maladie neuromusculaire génétique (ACTN2, CASQ1, … [Lire la suite]

La myopathie congénitale liée au gène STAC3 est une cause fréquente d’hypotonie précoce en Afrique du Sud

Des chercheurs sud-africains rapportent les données cliniques et biologiques d’une cohorte de 127 jeunes enfants ayant présenté une hypotonie congénitale : ils avaient été récusés préalablement pour la SMA et le syndrome de Prader-Willi, le variant homozygote identifié dans STAC3 par séquençage à haut débit de l’ADN chez 31 enfants est le même que celui retrouvé … [Lire la suite]

Mutations dominantes de CACNA1S : des formes myopathiques pures sont possibles

Les mutations dominantes du gène CACNA1S provoquent le plus souvent une paralysie périodique hypokaliémique ou une hyperthermie maligne. L’équipe du Centre de référence Neuromusculaire de Bruxelles rapporte le cas d’un homme de 65 ans qui présente une faiblesse musculaire proximale progressive ayant débuté à l’âge de 35 ans sans épisode de paralysie transitoire : sa mère … [Lire la suite]