Des cliniciens et des chercheurs appartenant à deux réseaux d’oncologie, dont un consacré aux syndromes paranéoplasiques, se sont penchés sur les complications neurologiques survenant au décours de l’utilisation d’une nouvelle classe médicamenteuse, les inhibiteurs de checkpoint immunitaire :
- 147 patients ont été inclus dans l’étude ce qui témoigne de la fréquence non négligeable du phénomène ;
- les complications du système nerveux périphérique étaient plus fréquentes que celles du système nerveux central, l’association des deux étant beaucoup plus rare ;
- la présence d’une myosite ou d’une atteinte de la jonction neuromusculaire associée, ainsi que le relatif jeune âge du patient, sembleraient constituer des facteurs de meilleur pronostic.