Si les mutations d’HSPB8 ont été associées à une neuropathie motrice héréditaire distale (dHMN2A) ou à une maladie de Charcot-Marie-Tooth de type 2L, cinq variants (dont quatre touchant le dernier exon) de ce gène ont été reliés à une forme distale de myopathie débutant à l’âge adulte. Une équipe chinoise rapporte un premier cas d’une jeune fille de 18 ans avec :
- un déficit proximal des membres inférieurs ayant débuté vers l’âge de 6 ans et s’aggravant progressivement,
- une scoliose dorso-lombaire, une raideur rachidienne et une rétraction des fléchisseurs du cou ;
- une capacité vitale à 62% de la théorique ;
- une biopsie musculaire révélant une myopathie myofibrillaire classique.
Le séquençage du génome entier a retrouvé une mutation de novo décalant le cadre de lecture dans le dernier exon du gène HSPB8 entrainant une élongation anormale de la protéine mutée, qui favorise sa propension à former des agrégats.