Afin d’évaluer l’incidence et la prévalence de la myasthénie auto-immune en France, un groupe de chercheurs auvergnats a analysé les données contenues dans le système national de données de santé (SNDS) :
- l’étude a porté sur la période 2008-2018,
- 331 patients ont été identifiés au sein du SNDS ce qui a permis d’extrapoler une incidence de 50 par million d’habitants par an et une prévalence de 465 par million d’habitants,
- une thymectomie était notée dans 5 % des cas,
- il existait par ailleurs une nette prédominance féminine avec un pic de début vers 40 ans,
- les auteurs notent un risque plus élevé de comorbidités et notamment de cancers dont certains pourraient être liées aux différents traitements immunosuppresseurs.
Bien que non dénuée de biais et d’erreurs de codage, cette analyse du SNDS permet d’avoir une idée globale de l’épidémiologie la myasthénie en France.
