Une étude nord-américaine en ligne a rassemblé 59 femmes ayant mené 90 grossesses dans la décennie qui a suivi le diagnostic de myasthénie auto-immune :
- 62,2% de ces heureux évènements ont été planifiés,
- les autres grossesses, non planifiées, se sont accompagnées d’un risque accru d’exacerbation de la maladie (37,7% versus 13,7%), d’hospitalisation (26,5% vs 11%) et d’admission maternelle en soins intensifs (17,6% vs 8,9%) pendant la grossesse et le post-partum immédiat,
- probablement parce que les grossesses non planifiées sont survenues à un moment où l’état de santé n’était pas optimal et le suivi médical limité,
- la planification ne confère en revanche pas d’avantage significatif en termes de complications de la grossesse, de l’accouchement et pour les nouveau-nés.
Les auteurs conseillent une consultation préconceptionnelle, neurologique et obstétricale, pour les couples concernés qui ont un projet d’enfant, et une contraception efficace pour les autres.
Voir aussi « Myasthénie : une grossesse programmée, c’est moins compliqué ! »
