Une équipe canadienne a mené une étude monocentrique chez 41 personnes atteintes de myosite réfractaire et traitées par tofacitinib après échec de quatre à cinq immunosuppresseurs :
- 23 avaient une dermatomyosite classique, 12 une forme amyopathique et 6 une polymyosite ;
- le tofacitinib a entrainé une amélioration cutanée significative sur les plans statistique et clinique dans le groupe dermatomyosite,
- sans avoir en revanche d’effet significatif sur le muscle chez l’ensemble des participants,
- à la fin de l’étude, 19 patients restaient sous tofacitinib, dont neuf en monothérapie,
- 22 patients avaient arrêté ce JAK inhibiteur en raison d’un décès pour une autre cause (24,4%), d’un manque d’efficacité (19,5%), d’effets secondaires (7,3%) ou d’un coût trop élevé (2,4%).
Voir aussi « Dermatomyosite réfractaire : deux succès pour le tofacitinib »