Des chercheurs australiens ont analysé la littérature médicale concernant la pratique de la biopsie musculaire. Étaient particulièrement étudiés son intérêt et son rendement au niveau diagnostique, ainsi que le taux de complications inhérentes à ce geste invasif.
- 66 études publiées ont été retenues pour l’analyse.
- 60 % d’entre elles faisaient état d’une anesthésie générale ayant précédé une biopsie musculaire à ciel ouvert.
- La biopsie percutanée à l’aide d’un trocart ou d’une pince de type conchotome semble avoir un rendement diagnostique équivalent à la biopsie chirurgicale à ciel ouvert mais avec beaucoup moins de complications, notamment celles liées à la cicatrisation.
Au vu des résultats, les auteurs plaident en faveur de l’utilisation de ces procédures moins invasives.