L’essai nommé AID a évalué aux États-Unis en ouvert l’ajout d’abatacept au traitement habituel chez 10 participants âgés de sept à 17 ans atteints de dermatomyosite juvénile réfractaire. Ses résultats montrent :
- une amélioration significative de la plupart des critères d’évaluation (testing musculaire, activité cutanée de la maladie, fatigue…) chez neuf participants après 24 semaines d’abatacept ;
- une évolution favorable du score moyen d’œdème musculaire à l’imagerie par résonance magnétique ;
- une tendance à la baisse du score interféron pour six participants ;
- un effet d’épargne cortisonique, avec passage de 16,7mg/j à 10,2 mg/j de corticoïdes en moyenne.
A contrario, l’essai international NCT02971683, qui comptait trois sites investigateurs en France (Brest, Lille et Strasbourg), a connu une fin prématurée en raison de la non atteinte des critères d’efficacité choisis. Il a rassemblé 149 adultes atteints d’une forme réfractaire de dermatomyosite, polymyosite, myopathie nécrosante auto-immune ou syndrome de chevauchement.
Voir aussi « Myosites réfractaires : des résultats contrastés pour l’abatacept »