Les dossiers de 71 jeunes atteints de dermatomyosite juvénile suivis pendant au moins deux ans par le Centre de référence parisien des rhumatismes pédiatriques rares et des maladies systémiques auto-immunes (RAISE) ont fait l’objet d’une analyse rétrospective :
- cinq présentaient des douleurs des hanches, des genoux et/ou des chevilles associées à des foyers multiples d’ostéonécrose dans quatre cas et une ostéonécrose de la tête fémorale unilatérale dans le cinquième à l’IRM ; quatre d’entre eux avaient un taux élevé d’interféron α2 ;
- il n’existait pas de différence statistiquement significative de la dose cumulée de corticoïdes au cours des 6 premiers mois de traitement entre ceux qui avaient une ostéonécrose et les autres ;
- tous les patients présentant une ostéonécrose avaient des anticorps anti-MDA5, tandis que ceux sans ostéonécrose étaient négatifs pour les anti-MDA5.