Les traitements classiques de la dermatomyosite juvénile (corticoïdes, méthotrexate, immunoglobulines) sont parfois inefficaces et/ou mal tolérés. Des molécules plus récentes peuvent être alors proposées. Une enquête conduite auprès de 121 professionnels de santé, très majoritairement pédiatres-rhumatologues et exerçant aux Etats-Unis, a permis les observations suivantes :
- la moitié des prescripteurs attendent quatre mois en moyenne avant d’envisager un traitement de deuxième ligne,
- parmi ces nouvelles molécules, le rituximab a clairement la préférence des prescripteurs au détriment de l’abatacept, du tocilizumab et de l’infliximab,
- la « séniorité » du praticien ne modifie pas les pratiques.
Les résultats de cette enquête serviront à établir des recommandations nationales dans un domaine où les études comparatives sont peu nombreuses et où les preuves statistiques d’efficacité sont limitées.