Des chercheurs allemands ont comparé des données quantitatives d’imagerie par résonance magnétique (IRM) d’un ensemble de muscles de 19 patients atteints de calpaïnopathie et de 19 sujets sains. Ces données ont ensuite été analysées en fonction d’autres paramètres cliniques et fonctionnels à des fins de corrélation :
- l’étude a ciblé huit muscles de la cuisse et sept de la jambe ;
- l’atteinte sélective des muscles ischio-jambiers et du jumeau interne a été confirmée ;
- plusieurs algorithmes ont permis une quantification des lésions dégénératives du muscle à un stade où le remplacement par du tissu adipeux était peu ou pas significatif ;
- les paramètres de diffusion et les valeurs de T2 constituent, de ce point de vue, les paramètres les plus pertinents dans les muscles-cibles encore préservés.
Cette étude pourra servir dans le cadre de futurs protocoles d’histoire naturelle des calpaïnopathies et dans les essais cliniques qui devraient en découler.
