Une étude transversale a été menée en juin 2019 par le réseau français pédiatrique « VNI/CPAP », qui rassemble 27 centres universitaires pédiatriques de 24 villes françaises. Publiée en 2021, elle a concerné 1447 enfants traités par ventilation non invasive à long terme (VNI) ou en pression positive continue (CPAP) depuis au moins 3 mois au 1er juin 2019. Ses résultats montraient que 46% des enfants présentaient une obstruction des voies aériennes supérieures et 28% une maladie neuromusculaire. Une grande moitié (55%) était sous VNI tandis que la CPAP était utilisée dans 45% des cas.
Un article publié en septembre 2022 détaille les données des enfants atteints de maladies neuromusculaires :
- 387 patients, dont 63% de garçons, âgés en moyen de 11,2 ± 5,5 ans.
- 33% avaient une amyotrophie spinale (SMA), 30% une myopathie congénitale ou une dystrophie musculaire congénitale, 20% une dystrophie musculaire de Duchenne, 7% une dystrophie myotonique de Steinert, 9% une autre maladie neuromusculaire.
- 94% étaient sous VNI, 6% sous CPAP.
- la ventilation a été mise en place à l’occasion d’un épisode respiratoire aigu (15% des cas) ou, dans la majorité des cas, en présence d’apnées du sommeil et/ou d’anomalies des gaz du sang.
Voir aussi « La ventilation non invasive chez l’enfant atteint d’une maladie neuromusculaire en France »