Le dépistage néonatal de la maladie de Pompe en Italie met en évidence une incidence plus élevée qu’attendue

La plus grande étude européenne portant sur le dépistage néonatal de la maladie de Pompe a été menée dans le Nord-Est de l’Italie sur une durée de sept ans et a permis de mettre en évidence :

  • une incidence de 1 sur 18 795 (soit 39 nouveau-nés atteints de maladie de Pompe sur 206 741 testés). Comme dans d’autres pays (Taïwan, Japon, États-Unis…), le dépistage néonatal a mis en lumière une incidence en hausse de la maladie avec l’identification précoce des malades avec une forme à début tardif ;
  • des paramètres pour distinguer les formes précoces -l’atteinte cardiaque et un taux anormal de tétraglucose (Glc4)- qui n’ont pas été retrouvés chez les formes à début tardif ;
  • une grande efficacité d’un traitement précoce par enzymothérapie substitutive pour les bébés avec une forme à début précoce puisque tous les nouveau-nés, traités entre 5 et 19 jours de vie sont, sept ans plus tard, toujours vivants, ambulants et sans problème respiratoire ou pour s’alimenter.
  • une absence de symptôme pour les malades avec une forme à début tardif qui n’ont pas reçu le traitement.

 

Newborn screening for Pompe disease in Italy: Long-term results and future challenges. Gragnaniello V, Pijnappel PWWM, Burlina AP et al. Mol Genet Metab Rep. 2022 Oct 22;33:100929.

 

Voir aussi « Maladie de Pompe : la plus grande et longue étude de dépistage néonatal en Europe »