Quelques très rares cas d’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 (SMA) s’accompagnent de génotypes complexes. Dans ce contexte, une équipe de chercheurs français a mis en évidence une mutation inédite chez un patient âgé de 50 ans atteint d’une SMA de type III.
- 30 ans ont été nécessaires pour résoudre ce cas complexe.
- La mutation inédite correspondait à l’insertion d’un rétrotransposon de type SVA-F (pour SINE-VNTR-Alu) et était associée à la délétion classique du gène SMN1 à l’état hétérozygote.
- Le patient ne portait qu’une seule copie du gène paralogue SMN2, en contradiction, seulement apparente, avec son phénotype considéré comme peu sévère.
- Des études fonctionnelles, notamment transcriptomiques, ont permis de confirmer la pathogénicité de ce variant insertionnel.
Pour rares qu’ils soient, ces génotypes complexes de SMA sont utiles à connaitre, non seulement pour affiner les diagnostics mais aussi pour mieux comprendre la physiopathologie de la SMA.