Aux États-Unis, un centre expert a étudié une cohorte de 243 adultes atteints de dermatomyosite, suivis entre 2013 et 2020 et traités par au moins un immunomodulateur par voie systémique (corticoïdes, immunoglobulines, méthotrexate, tofacitinib…). Leur suivi montre que :
- 19% ont pu arrêter tout traitement à visée immunitaire dans un délai médian de 37 mois ;
- cet arrêt est 2,7 fois plus fréquent dans la forme amyopathique de dermatomyosite que dans sa forme avec atteinte musculaire ;
- la présence d’auto-anticorps anti-MDA5, anti-NXP2 et anti-SAE1 s’accompagne également d’une probabilité accrue d’arrêt des immunomodulateurs.
Voir aussi « Dermatomyosite de l’adulte : arrêter les immunomodulateurs est possible »