La preuve de concept d’un traitement précoce par un siRNA éteignant spécifiquement l’allèle muté du gène DNM2 d’une souris modèle et de cellules dérivées de fibroblastes humains portant la mutation le plus fréquente dans la myopathie centronucléaire (p.R465W) a été publiée en 2018 par une équipe du Centre de recherche de l’Institut de Myologie (Paris).
Une efficacité qui tient dans le temps
L’équipe a poursuivi ses travaux et publie en février 2022, les résultats à long terme de cette stratégie thérapeutique dans la même souris modèle.
À un an de l’injection unique d’un AAV-shRNA spécifique de la mutation :
- la restauration du phénotype musculaire est complète
- la diminution du taux de transcrits mutés s’est maintenue.
Cette stratégie n’a pas été efficace lorsqu’elle a été administrée tardivement à des souris modèle âgées de 6 mois, même à des doses dix fois plus importantes.
Voir aussi « Myopathie centronucléaire : efficacité prolongée d’une thérapie génique »