Des cliniciens américains ont voulu savoir si la corticothérapie administrée au long cours dans la DMD pouvait avoir une quelconque utilité au stade non-ambulatoire de la maladie. À partir des données de 398 patients atteints de DMD recrutés via le réseau MD STARnet, ils ont pu observer que :
- la dégradation de la fonction ventriculaire gauche n’était en rien modifiée ;
- la fonction respiratoire semblait améliorée, la baisse de la capacité vitale forcée intervenant plus tardivement, pour des corticothérapies d’une durée supérieure à un an.
Cette étude pourrait amener les cliniciens à revoir leurs pratiques.