Des nanoparticules lipidiques pour améliorer l’édition génomique chez la souris

L’édition génomique utilisant la méthodologie CRISPR-Cas9 médiée par un virus associé à l’adénovirus (AAV) a montré son efficacité chez la souris mais se heurte à l’impossibilité de répéter les injections du vecteur viral. Des chercheurs japonais ont réussi à vaincre l’obstacle des anticorps neutralisants anti-AAV en utilisant un vecteur non viral :

  • des nanoparticules lipidiques à faible pouvoir immunogène permettent de transporter le système CRISPR-Cas9 contenant des ARN messagers,
  • le résultat fonctionnel (mesuré par le saut de l’exon 45 du gène de la dystrophine) est très honorable, bien que transitoire,
  • des injections répétées se sont avérées faisables et non délétères, tout comme des perfusions loco-régionales permettant de cibler plusieurs groupes musculaires.

 

Low immunogenicity of LNP allows repeated administrations of CRISPR-Cas9 mRNA into skeletal muscle in mice. Kenjo E, Hozumi H, Makita Y, et al. Nat Commun. 2021 Dec 8;12(1):7101. B_Référence