La filière Filnemus et des associations de patients, au premier rang desquelles l’AFM-Téléthon, ont mené une étude multicentrique pendant la première vague de la pandémie de Covid-19 en France, du 25 mars 2020 au 11 mai 2020. Ses résultats révèlent :
- une prévalence de la Covid-19 plus faible chez les patients neuromusculaires suivis par la filière Filnemus que dans la population générale (0,0017 versus 0,0026) ;
- un taux d’hospitalisation supérieure à celui de la population générale, mais une mortalité un peu plus faible (0,11 vs 0,14) ;
- un poids prépondérant du diabète, de l’hypertension artérielle et de la gravité de la maladie neuromusculaire, trois paramètres identifiés comme des facteurs de risque de développer une forme sévère de Covid-19 ;
- une absence d’impact à court terme de la Covid-19 sur la pathologie neuromusculaire dans 58% des cas.
Autant de données utiles pour adapter la prise en charge et les recommandations vaccinales.
Voir aussi « Maladies neuromusculaires et Covid : les leçons de la première vague »