Une étude menée au Danemark chez 376 858 adultes qui ont présenté une fracture ostéoporotique dite « majeure » (hanche, radius, humérus ou vertèbre) entre 1995 et 2011, comparées à 376 858 adultes contrôles, montre que :
- le risque de ce type de complication n’est pas augmenté chez les patients atteints de myasthénie auto-immune sous corticothérapie, en comparaison de ceux qui ne sont pas traités par corticoïdes ;
- les doses cumulatives les plus importantes de corticothérapie orale (≥ 7 g équivalent prednisolone) ne sont pas non plus associées à un risque accru de fracture ostéoporotique chez ces mêmes patients.
Ces résultats restent cependant à interpréter avec prudence étant donné le petit nombre (236) de patients atteints de myasthénie dans cette étude. Ses auteurs recommandent une co-prescription de biphosphonates avec la corticothérapie.