- L’exon 4 du gène FKRP contient à lui seul toute la séquence codante de la protéine.
- Une équipe américaine a développé une approche CRISPR-Cas9 pour remplacer l’entièreté de l’exon 4 dans des cellules pluripotentes induites de patients atteints de dystrophie musculaire liées à FKRP (syndrome de Walker-Warburg, dystrophie musculaire congénitale, dystrophie musculaire des ceintures R9). Celle-ci a permis la restauration d’une glycosylation de l’α-dystroglycane fonctionnelle tant dans les myotubes obtenus en culture que dans les cellules musculaires corrigées transplantées à des souris porteuses d’une mutation de FKRP.
- Reste à démontrer l’efficacité fonctionnelle, sur la force musculaire des souris, ainsi qu’à explorer différents préalables (capacité de production, biodisponibilité, sécurité, efficacité, modes d’administration…) au développement clinique d’une telle stratégie thérapeutique.