Interférences entre l’immunité adaptative innée et celle des lymphocytes T, avec et dans le muscle

Les preuves s’accumulent qui démontrent une interaction continue entre le système immunitaire et le muscle squelettique dans des maladies inflammatoires d’origines pathogéniques différentes, dans des conditions dystrophiques telles que la dystrophie musculaire de Duchenne ainsi que pendant la régénération normale du muscle. Bien qu’un composant de l’immunité innée, le macrophage, ait été largement étudié à la fois dans des conditions pathologiques et lors de stratégies de thérapie cellulaire ou génique visant à restaurer les fonctions musculaires, on en sait beaucoup moins sur les cellules dendritiques et leurs principales cibles immunologiques, les lymphocytes T. 

Dans une revue publiée en septembre 2020 par une équipe de chercheurs brésiliens et français impliquant notamment des chercheurs de l’institut de Myologie, l’accent est plus particulièrement mis sur les cellules dendritiques et les lymphocytes T (y compris les lymphocytes T effecteurs et régulateurs), soulignant le potentiel d’interférence entre ces types de cellules et leur influence sur la structure et la fonction du muscle squelettique.

 

Crosstalk Between Innate and T Cell Adaptive Immunity With(in) the Muscle. Bonomo AC, Pinto-Mariz F, Riederer I, Benjamim CF, Butler-Browne G, Mouly V, Savino W. Front Physiol. 2020 Sep 18;11:573347. doi: 10.3389/fphys.2020.573347. PMID: 33071827; PMCID: PMC7531250