Rares sont les recherches explorant les effets de l’exercice physique sur la myasthénie auto-immune (MG). Les quelques études existantes présentent des insuffisances méthodologiques limitant les conclusions et la généralisabilité des résultats.
L’hypothèse de départ est que l’exercice pourrait avoir des effets physiques, psychologiques et immunomodulateurs positifs et pourrait constituer un supplément bénéfique à la prise en charge pharmacologique actuelle de cette maladie chronique.
Les auteurs décrivent dans cet article la conception et les méthodes de MGEX, un essai contrôlé randomisé, multicentrique, à deux bras, à groupes parallèles étudiant la tolérance et les avantages potentiels d’un programme d’exercices physiques modéré, individualisé et à domicile chez les adultes atteint de MG généralisée et stable.
C’est la première étude à explorer l’exercice physique dans cette population avec une taille d’échantillon aussi large et une conception méthodologique rigoureuse.