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s résultats d’un essai clinique avec un anti-TNFα ne permettent pas de conclure de son bénéfice dans les myopathies inflammatoires et laissent ouvert le débat sur son efficacité.
Dans les dermatomyosites et les polymyosites, plusieurs études ont mis en évidence le rôle pathologique du TNFα, une molécule impliquée dans l’inflammation. Mais l’utilisation d’anti-TNFα comme traitement de ces maladies reste encore controversée.
Un essai clinique randomisé, en double aveugle, contre placebo, de l’infliximab, un anti-TNFα déjà utilisé dans le traitement de nombreuses maladies (polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, rhumatisme psoriasique, psoriasis…), a été réalisé pendant 4 mois auprès de 12 personnes atteintes de dermatomyosite ou de polymyosite réfractaire.
Le traitement par infliximab a été bien toléré. En revanche, seulement certains patients ont été répondeurs au traitement, soit avec la dose initiale de 5 mg/kg, soit avec une dose plus élevée de 7,5 mg/kg. L’ensemble des résultats ne mettent toutefois en évidence aucune différence significative de la force musculaire manuelle (le critère principal de l’essai) entre les participants sous infliximab et ceux sous placebo.
Les auteurs de conclure que l’infliximab pourrait être efficace chez une certaine population de patients à mieux caractériser et que pour répondre à cette question d’autres essais avec un plus grand nombre de patients ou des doses d’infliximab plus élevées sont nécessaires.
