Les inhibiteurs de checkpoint utilisés en cancérologie sont susceptibles d’entrainer des myopathies inflammatoires et/ou des myocardites. Des cliniciens allemands et suisses ont cherché à identifier des facteurs de risque de survenue de cette toxicité musculaire :
- 20 dossiers de patients, pour la plupart âgés (67 ans en moyenne), ayant présenté une myosite ou une myocardite entre 2017 et 2024 ont été analysés et comparés à ceux de 60 patients contrôles traités également par inhibiteurs de checkpoint dans le cadre d’un cancer,
- des études d’haplotypage ont été conduites avec comme référentiel les données HLA de plusieurs millions de donneurs allemands,
- l’haplotype HLA-A*01:01-B*08:01-C*07:01 s’est avéré fortement corrélé avec la survenue de ces complications musculaires.
Ces résultats seront utiles aux oncologues pour identifier leurs patients à risque de développer une myosite ou une myocardite du fait de ces traitements.