Des biologistes italiens se sont penchés rétrospectivement sur le risque d’obtenir des résultats d’auto-anticorps « faux positifs » lors de l’exploration de patients suspects de myasthénie auto-immune,
- l’étude s’est limitée aux seuls auto-anticorps dirigés contre le récepteur à l’acétylcholine (anti-RACh)
- sur les 4 795 tests réalisés sur les 20 dernières années et revisités pour la circonstance, 50 vrais « faux-positifs » ont été repérés,
- les diagnostics finaux de certitude étaient très variés allant de problèmes ophtalmologiques purs (strabisme, dipoplie spontanément résolutive, autres) ou fonctionnels,
- des méthodes alternatives de dosage ont été utilisées chez six patients prouvant la négativité des auto-anticorps anti-RACh chez eux.
Même si cette situation ne concerne qu’un tout petit nombre d’individus, il faut savoir questionner la validité de ce dosage en cas d’incongruités.