Le recours à un exosquelette potentialise l’effet du nusinersen

Des chercheurs japonais rapportent les résultats d’une étude ayant comparé l’évolution de 12 patients atteints d’amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 (SMA) chez qui un protocole de rééducation motrice à l’aide d’un exosquelette avait été ou non mis en œuvre, en complément d’un traitement intra-thécal par nusinersen :

  • les 12 patients étaient majoritairement des adultes atteints d’une SMA de type II ou III,
  • deux groupes sous traitement ont été constitués, le premier avec recours au robot (HAL), l’autre sans,
  • dans le premier groupe, les personnes devaient pouvoir se mouvoir à l’aide d’un harnais couplé à l’HAL,
  • au vu de l’évolution des échelles fonctionnelles, HFMSE et RULM notamment, les auteurs estiment que cette méthode, appliquée en complément de la kinésithérapie traditionnelle, apporte un réel bénéfice pour les personnes chez qui elle été utilisée.

Même si l’étude n’est pas exempte de limitations sur le plan méthodologique, et si l’échantillon utilisé est encore petit, l’approche reste originale et l’objectif louable.

 

Enhancing the effects of nusinersen with cybernic treatment using Hybrid Assistive Limb (HAL) in spinal muscular atrophy: a real-world case series and exploratory cohort analysis. Nakajima T, Saito T, Hashiguchi A, et al. Orphanet J Rare Dis. 2025 Apr