Des médecins espagnols ont publié les données démographiques, cliniques, génétiques et physiologiques de la plus grande cohorte de patients présentant une myopathie distale
- Avec 219 patients inclus, la prévalence des myopathies distales dans la population espagnole (de la région de Valence) serait de 3,9 pour 100 000.
- Les malades présentaient souvent une faiblesse motrice distale ou proximodistale apparue à l’âge adulte (à 29 ans en moyenne).
- Des variants pathogènes ont été identifiés chez 68,7% des patients, impliquant 19 gènes, dont huit (MYH7, ANO5, DYSF, TTN, MYOT, HSPB1, GNE et HNRNPDL étaient impliqués dans 85% des cas résolus.
- Un chevauchement entre processus myopathique et neurogène a été observé chez certains patients.
Cette étude fournit des informations utiles pour faciliter la démarche diagnostique dans ces maladies. Parallèlement, une publication française souligne l’intérêt des techniques de séquençage longue-lecture à partir du cas d’une famille atteinte d’une myopathie proximo-distale à début tardif lié à une duplication du gène MYOT.
Voir aussi « Myopathies Distales : une étude d’envergure dévoile de nouveaux aspects »