Des cliniciens danois ont repris 350 dossiers de patients atteints de formes oculaire ou généralisée de myasthénie auto-immune :
- les données cliniques, électrophysiologiques et sérologiques ont été compilées et comparées,
- 15,7 % des patients avaient une myasthénie oculaire,
- cette dernière débutait plus tardivement que dans les formes généralisées avec des taux plus faibles d’auto-anticorps contre le récepteur à l’acétylcholine (RAch),
- l’errance diagnostique y était également plus longue avec un traitement symptomatique généralement moins agressif,
- les autres paramètres comme le genre, la présence d’autres maladies auto-immunes, ou la durée mise pour obtenir une réponse thérapeutique n’étaient pas corrélés.
Ces travaux seront utiles pour mieux caractériser les deux principales expressions de la myasthénie auto-immune.