- Entre 2009 et 2018, le séquençage de l’exome entier de 310 familles concernées par une myopathie congénitale dans le cadre du projet MYOCAPTURE, soutenu par l’AFM-Téléthon, a permis d’identifier 14 nouveaux gènes :
- quatre liés à d’autres maladies neuromusculaires ou à une cardiomyopathie (ASCC1, HSPB8, CACNA1S, MYPN),
- dix jamais impliqués dans une maladie neuromusculaire génétique (ACTN2, CASQ1, GGPS1, MAP3K20/ZAK, ORAI1, MYO18B, PYROXD1, SRPK3, STIM1 et UNC45B)
- Près des deux-tiers présentaient une myopathie centronucléaire (26%), une myopathie avec core (17%), une myopathie à némaline (13%) ou une myopathie à agrégats tubulaires (10%).
- L’anomalie génétique en cause a été identifiée dans 50% des cas avec un diagnostic formel dans 40% des cas, les 10% restant étant liés à un variant dans un gène candidat que l’absence d’échantillon de personnes apparentées n’a pas permis de confirmer par des analyses de ségrégation.
- Trente-six pour cent des cas résolus présentaient un gène connu avec un phénotype correspondant tandis que 44% se manifestaient de façon atypique pour le gène en cause.
- Les nouveaux gènes impliqués dans une myopathie congénitale ont représenté 20% des cas résolus.
- Le rendement diagnostique était de 48% lorsque le génome de trois membres de la famille a été analysé contre 29% lorsque le séquençage de l’exome n’en a concerné que deux.
- La biopsie musculaire a aussi contribué à améliorer le diagnostic génétique puisque le variant en cause a été identifié dans 42% des familles avec biopsie contre 14% des familles où l’on ne disposait pas de biopsie musculaire.
Voir aussi « Myopathies congénitales : les avancées génétiques de MYOCAPTURE »