Des différences d’origine embryologique, de potentiel régénératif et de susceptibilité aux maladies musculaires existent entre les muscles squelettiques de la tête et ceux du tronc et des membres. Notamment, les muscles oculomoteurs ne sont pas (ou peu) touchés dans la myopathie de Duchenne. Ils se distinguent aussi par le rôle clé du facteur de transcription Pitx2 lors de leur développement embryonnaire.
- Une équipe de l’Institut Pasteur vient de montrer que les cellules satellites des muscles oculomoteurs entrent en quiescence plus tôt que celles des muscles des membres et qu’elles ne prolifèrent pas spontanément à l’âge adulte.
- Elle a aussi mis en évidence les interactions entre Pitx2, Pax7 et Myf5 dans la régulation et le maintien des cellules souches musculaires extra-oculaires.