Une revue Cochrane fait le point sur les effets de la musculation et de l’entrainement aérobie dans les maladies neuromusculaires

Cette revue Cochrane conclut à l’absence de nocivité de la musculation modérée et/ou de l’entrainement aérobie dans la dystrophie myotonique de type 1, les polymyosites et les dermatomyosites, la myopathie facio-scapulo-humérale et les myopathies mitochondriales. Une mise à jour d’une revue Cochrane publiée en 2004 faisant une analyse critique des articles scientifiques relatifs aux essais cliniques évaluant les effets de la musculation et de l’entrainement aérobie dans les maladies neuromusculaires a été publiée en juillet 2013. Au total, les auteurs ont retenu 5 essais correspondant à un total de 170 participants. Ces essais comparaient les effets de la musculation et/ou de l’entrainement aérobie à l’absence d’entrainement physique dans la dystrophie myotonique, les polymyosites et dermatomyosites, la myopathie facio-scapulo-humérale (FSH), les myopathies mitochondriales et la dystrophie myotonique de type 1 (DM1 ou maladie de Steinert).Ces essais ont montré qu’une musculation d’intensité modérée dans la FSH et la dystrophie myotonique de type 1 ainsi que l’entrainement aérobie dans la dermatomyosite et la polymyosite n’étaient pas nocifs pour les muscles. Dans la DM1, l’association musculation/entrainement aérobie est bien tolérée et dans les myopathies mitochondriales cette association pourrait être efficace pour augmenter l’endurance.

Strength training and aerobic exercise training for muscle disease.
Voet NB, van der Kooi EL, Riphagen II, Lindeman E, van Engelen BG, Geurts AC.
Cochrane Database Syst Rev., 2013 (Juil). [Epub ahead of print]