Dans le muscle déficitaire en dystrophine de souris, de rat et de chien modèles de dystrophie musculaire de Duchenne, il existe une activation de la nécroptose, de RIPK1 et RIPK3, des molécules de signalisation clés de la nécrose programmée, ainsi que de MLKL, un effecteur aval de RIPK1 et 3. Cependant, deux études ont montré que l’inhibition de la nécroptose pouvait entrainer un déficit de la myogénèse et une atrophie musculaire.
Afin d’en avoir le cœur net, des chercheurs franciliens se sont intéressés aux effets à long terme de l’inhibition de la nécroptose sur le remodelage du diaphragme et du cœur de souris mdx déficitaires en RIPK3 (souris mdx/Ripk3-/-) :
- ces souris ont une réduction significative de la fibrose musculaire comparée aux souris mdxRipk3+/+ ;
- le déficit en RIPK3 réduit l’hypertrophie myocardique et la fibrose cardiaque sans générer de sarcopénie.